Re: Espace II puis ?? [L'avis du sceptique]
Publié : 04 août 2015, 22:19
Bonjoir !!
Comment vas-tu ? Les vacances se passent bien ? Je te sers un verre, lance un fond sonore, moi je m’affale dans le canapé comme une vieille… Euh un vieux truc. Oui, encore le dos. Chance, quand tu nous tiens ! Allez, c’est parti pour « The Atlantic Story » épisode 3.
La dernière fois je te racontais les joies des retrouvailles avec mon nouvel espace 2. Un coup de De Lorean, et remontons fin mai, début juin :
Quelques jours après la rédaction de mon dernier post, je pars faire une course en solo, tranquillement, et termine par mon rade préféré, histoire de faire un loto et boire une binouze salvatrice. Et qu’est-ce-que je vois pas sur le trajet : l’aiguille de température qui monte, qui monte qui monte ; comme la petite bêbête ; mais derrière ma tête façon Nicky Larson. Pinaise de pinaise, ça va pas recommencer quand même ?
Non. Après les vérifications d’usage, je me tourne vers un problème d’information plutôt que mécanique côté refroidissement. Donc on est parti pour changer les sondes. Bien sûr, au shop on me propose deux références. Si j’avais consulté le forum avant de sortir les glingues et d’user d’un langage qui vaudrait des *** partout, j’aurai su que les deux sondes sont bien présentes et qu’elles ont un rôle distinct. Boulet un jour, boulet toujours, j’en prends qu’une, au pifomètre, en me disant qu’une douzaine de zeuros c’est pas la mer. Et je prends la plus vendue. Celle qui est sur le côté du moulbif et non pas face à toi.
Pan ! Sur la calebasse du Sergent, après changement de cette cochonnerie, pas d’amélioration. Fichtre ! Alors je viens te consulter, me frappe le front et retourne au shop pour quérir la seconde. Et un thermocontact temps que j’y suis parce que celui que je vois ben je l’aime pas. Et je change le tout tranquillement, mais avec un poto tout de même qui s’y connaît plus que moi, sait-on jamais. Et là, tout rentre dans l’ordre. Enfin presque. Comme toute peine mérite salaire, on se rend à notre rade préféré pour… oui une binouze. C’est qu’on se déshydrate à mécaniquer sous le soleil du Nôrd….
Et à la sortie du rade, on s’aperçoit que mézigue pisse allègrement son liquide de refroidissement, marquant son territoire comme un vulgaire canidé. On sort donc un parapluie avant de se faufiler sous la bestiole diurétique, et là on voit. On voit qu’on est bon pour se changer un radiateur. A ce rythme je vais prendre des actions chez le fournisseur d’antigel… Et acheter une patte de lapin, un fer à cheval, convoquer un curé pour le désenvoutement, un marabout sait-on jamais ; et entamer une danse sous la pleine lune…
Heureusement pour moi, El Poto a un Espace jumeau du mien chez ses parents, en attente de faire don de ses organes. Rendez-vous est donc pris un matin pour partir avec une paire de pinces, un chalumeau, un marteau, un Morgenstern ; bref tout ce qu’il faut pour du travail de précision…
L’opération chirurgicale terminée, on emmène l’organe pour la greffe qui a bien pris. Et re-purge, et re liquide de refroidissement ; cette fois mon bac de récupération est plein (ouais, je suis soucieux de pas (trop) salir ma campagne). Mais voilà, pas moyen de purger correctement le bidule. Alors on fait comme on peut, et on s’en va tester, pas plus loin que le pâté de maison ; et voilà qu’il fait encore un pissou. D’enfant. Mais pissou quand même. Maintenant c’est la canalisation qui passe sur le côté du berlingue ; près du Turbo. Et changer ce bloc de trois canalisations a été aussi réjouissant que se brosser les crocs à la paille de fer. Une coloscopie sans anesthésie. Comme ça a pas marché aux forceps, on a fait une césarienne en ôtant le bloc chauffage, le moteur d’essuie-glaces…
C’est le lendemain, en allant faire une course en guise de test routier que le faisceau vient à la rencontre d’une poulie. Réflexe, je coupe tout, me jette dans un endroit où on gêne personne, je débranche la batterie en voyant la fumée blanche. On a failli faire barbecue. Le poto vient habiter chez moi. Rapatriement du blessé, on ressort les glingues ; les parents du poto finissent par m’adopter. Prélèvement du faisceau moteur, adaptations parce que bien sûr y’a toujours un détail qui change, et on remet en route. Soit le moteur se lance, soit on sort les merguez. Il a fait vroum. Comme j’ai réagi très vite quand j’ai vu qu’il y avait un couac, le reste de l’électricité n’a rien. Ouf… Sinon c’était démontage de tableau de bord et autres joyeusetés…
Voilà comment j’ai occupé mon mois de Juin. En alternance avec le boulot, les disponibilités de mon poto, les enfants… Et j’ai même pas repiqué à la cigarette. Par contre on fait pas mal de soirées, de bouffes ; alors forcément ma ligne en a encore pris un coup… Pour tester la fiabilité de l’ensemble, je suis parti voir un Complice, à 80 bornes de là courant Juillet. Même pas stressé après toutes ces mésaventures. J’étais tellement pas stressé que dix jours plus tard j’ai jeté le Fléau dans notre monospace, chargé les bagages, le lit parapluie pour la Junior League, le bardas de madame, Madame ; et direction la Bretagne !
L’aller, nous étions sous des trombes d’eau. On a passé une semaine de vrai repos. J’ai ausculté tous les jours l’Espace à la recherche d’une fuite quelconque, d’un câble dénudé… Et R.A.S ! Notre Espace nous a gratifié d’un 6,3l/100 (955 km avec 60 litres) et j’ai trouvé la performance carrément honnête pour un engin de bientôt 20 ans après toutes les péripéties vécues avec. Pendant notre séjour, nous avons pique-niqué à l’intérieur en retournant les sièges avant pour le plus grand plaisir du Fléau… Puis nous sommes rentrés par le chemin des écoliers, en faisant un crochet histoire de voir mon filleul. Là le compteur affiche 800 kilomètres, la jauge est juste un poil sous le quart ! Je prévois d’aller faire le plein très bientôt, j’aime pas attaquer la réserve avec mes voitures…
En résumé, malgré les pépins, les vacances en Espace ont été un réel plaisir. Les enfants à la fête pendant la route ; Madame bien installée a profité des accoudoirs, que ce soit celui du milieu qui nous manquait dans le précédent, comme celui de la portière situé pile à la bonne hauteur, et pas trop loin ; contrairement aux véhicules récents donnant l’impression d’être dans une baignoire… Quant aux bidons d’huile et de liquide de refroidissement, ils sont restés dans les compartiments dans le coffre.
Pour ma part, je reste conquis par mon Espace. Je mets tous les emm**dements décris plus haut sur le compte de l’âge, du « pas’d bol » qui me caractérise, de la deuxième vie de notre Espace avec nous. Quant à El Poto, il continue de venir très souvent à la maison, sauf que maintenant c’est pour que nos gosses jouent ensemble ; et on compare… nos Espace. Parce que depuis un mois, le hasard a fait qu’il a récupéré un Espace lui aussi (autre que le donneur de pièces décris plus haut), et que maintenant nous en sommes à envisager quelques améliorations pour eux (des anti-brouillard pour les deux, des amortos pour lui, une centralisation à télécommande pour moi…). Après tout c’est à cause (grâce ?) à lui que j’ai connu l’Espace (Cf mon premier post), et qu’après un moment en monospace germanique, il est revenu à l’Espace 2…
Voilà, l’épisode 3 de « An Atlantic Story » est terminé. Je te souhaite une bonne route, fais attention aux tiens et à toi ; et qui sait, à bientôt sur la route ?
Comment vas-tu ? Les vacances se passent bien ? Je te sers un verre, lance un fond sonore, moi je m’affale dans le canapé comme une vieille… Euh un vieux truc. Oui, encore le dos. Chance, quand tu nous tiens ! Allez, c’est parti pour « The Atlantic Story » épisode 3.
La dernière fois je te racontais les joies des retrouvailles avec mon nouvel espace 2. Un coup de De Lorean, et remontons fin mai, début juin :
Quelques jours après la rédaction de mon dernier post, je pars faire une course en solo, tranquillement, et termine par mon rade préféré, histoire de faire un loto et boire une binouze salvatrice. Et qu’est-ce-que je vois pas sur le trajet : l’aiguille de température qui monte, qui monte qui monte ; comme la petite bêbête ; mais derrière ma tête façon Nicky Larson. Pinaise de pinaise, ça va pas recommencer quand même ?
Non. Après les vérifications d’usage, je me tourne vers un problème d’information plutôt que mécanique côté refroidissement. Donc on est parti pour changer les sondes. Bien sûr, au shop on me propose deux références. Si j’avais consulté le forum avant de sortir les glingues et d’user d’un langage qui vaudrait des *** partout, j’aurai su que les deux sondes sont bien présentes et qu’elles ont un rôle distinct. Boulet un jour, boulet toujours, j’en prends qu’une, au pifomètre, en me disant qu’une douzaine de zeuros c’est pas la mer. Et je prends la plus vendue. Celle qui est sur le côté du moulbif et non pas face à toi.
Pan ! Sur la calebasse du Sergent, après changement de cette cochonnerie, pas d’amélioration. Fichtre ! Alors je viens te consulter, me frappe le front et retourne au shop pour quérir la seconde. Et un thermocontact temps que j’y suis parce que celui que je vois ben je l’aime pas. Et je change le tout tranquillement, mais avec un poto tout de même qui s’y connaît plus que moi, sait-on jamais. Et là, tout rentre dans l’ordre. Enfin presque. Comme toute peine mérite salaire, on se rend à notre rade préféré pour… oui une binouze. C’est qu’on se déshydrate à mécaniquer sous le soleil du Nôrd….
Et à la sortie du rade, on s’aperçoit que mézigue pisse allègrement son liquide de refroidissement, marquant son territoire comme un vulgaire canidé. On sort donc un parapluie avant de se faufiler sous la bestiole diurétique, et là on voit. On voit qu’on est bon pour se changer un radiateur. A ce rythme je vais prendre des actions chez le fournisseur d’antigel… Et acheter une patte de lapin, un fer à cheval, convoquer un curé pour le désenvoutement, un marabout sait-on jamais ; et entamer une danse sous la pleine lune…
Heureusement pour moi, El Poto a un Espace jumeau du mien chez ses parents, en attente de faire don de ses organes. Rendez-vous est donc pris un matin pour partir avec une paire de pinces, un chalumeau, un marteau, un Morgenstern ; bref tout ce qu’il faut pour du travail de précision…
L’opération chirurgicale terminée, on emmène l’organe pour la greffe qui a bien pris. Et re-purge, et re liquide de refroidissement ; cette fois mon bac de récupération est plein (ouais, je suis soucieux de pas (trop) salir ma campagne). Mais voilà, pas moyen de purger correctement le bidule. Alors on fait comme on peut, et on s’en va tester, pas plus loin que le pâté de maison ; et voilà qu’il fait encore un pissou. D’enfant. Mais pissou quand même. Maintenant c’est la canalisation qui passe sur le côté du berlingue ; près du Turbo. Et changer ce bloc de trois canalisations a été aussi réjouissant que se brosser les crocs à la paille de fer. Une coloscopie sans anesthésie. Comme ça a pas marché aux forceps, on a fait une césarienne en ôtant le bloc chauffage, le moteur d’essuie-glaces…
C’est le lendemain, en allant faire une course en guise de test routier que le faisceau vient à la rencontre d’une poulie. Réflexe, je coupe tout, me jette dans un endroit où on gêne personne, je débranche la batterie en voyant la fumée blanche. On a failli faire barbecue. Le poto vient habiter chez moi. Rapatriement du blessé, on ressort les glingues ; les parents du poto finissent par m’adopter. Prélèvement du faisceau moteur, adaptations parce que bien sûr y’a toujours un détail qui change, et on remet en route. Soit le moteur se lance, soit on sort les merguez. Il a fait vroum. Comme j’ai réagi très vite quand j’ai vu qu’il y avait un couac, le reste de l’électricité n’a rien. Ouf… Sinon c’était démontage de tableau de bord et autres joyeusetés…
Voilà comment j’ai occupé mon mois de Juin. En alternance avec le boulot, les disponibilités de mon poto, les enfants… Et j’ai même pas repiqué à la cigarette. Par contre on fait pas mal de soirées, de bouffes ; alors forcément ma ligne en a encore pris un coup… Pour tester la fiabilité de l’ensemble, je suis parti voir un Complice, à 80 bornes de là courant Juillet. Même pas stressé après toutes ces mésaventures. J’étais tellement pas stressé que dix jours plus tard j’ai jeté le Fléau dans notre monospace, chargé les bagages, le lit parapluie pour la Junior League, le bardas de madame, Madame ; et direction la Bretagne !
L’aller, nous étions sous des trombes d’eau. On a passé une semaine de vrai repos. J’ai ausculté tous les jours l’Espace à la recherche d’une fuite quelconque, d’un câble dénudé… Et R.A.S ! Notre Espace nous a gratifié d’un 6,3l/100 (955 km avec 60 litres) et j’ai trouvé la performance carrément honnête pour un engin de bientôt 20 ans après toutes les péripéties vécues avec. Pendant notre séjour, nous avons pique-niqué à l’intérieur en retournant les sièges avant pour le plus grand plaisir du Fléau… Puis nous sommes rentrés par le chemin des écoliers, en faisant un crochet histoire de voir mon filleul. Là le compteur affiche 800 kilomètres, la jauge est juste un poil sous le quart ! Je prévois d’aller faire le plein très bientôt, j’aime pas attaquer la réserve avec mes voitures…
En résumé, malgré les pépins, les vacances en Espace ont été un réel plaisir. Les enfants à la fête pendant la route ; Madame bien installée a profité des accoudoirs, que ce soit celui du milieu qui nous manquait dans le précédent, comme celui de la portière situé pile à la bonne hauteur, et pas trop loin ; contrairement aux véhicules récents donnant l’impression d’être dans une baignoire… Quant aux bidons d’huile et de liquide de refroidissement, ils sont restés dans les compartiments dans le coffre.
Pour ma part, je reste conquis par mon Espace. Je mets tous les emm**dements décris plus haut sur le compte de l’âge, du « pas’d bol » qui me caractérise, de la deuxième vie de notre Espace avec nous. Quant à El Poto, il continue de venir très souvent à la maison, sauf que maintenant c’est pour que nos gosses jouent ensemble ; et on compare… nos Espace. Parce que depuis un mois, le hasard a fait qu’il a récupéré un Espace lui aussi (autre que le donneur de pièces décris plus haut), et que maintenant nous en sommes à envisager quelques améliorations pour eux (des anti-brouillard pour les deux, des amortos pour lui, une centralisation à télécommande pour moi…). Après tout c’est à cause (grâce ?) à lui que j’ai connu l’Espace (Cf mon premier post), et qu’après un moment en monospace germanique, il est revenu à l’Espace 2…
Voilà, l’épisode 3 de « An Atlantic Story » est terminé. Je te souhaite une bonne route, fais attention aux tiens et à toi ; et qui sait, à bientôt sur la route ?