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Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 09:46
par Philou 33
La drôle d’histoire du séquoia de Banassac (Lozère)
Publié le 22 novembre 2018 par Le castor masqué

Dans son ouvrage sur les Arbres remarquables de Lozère, Jean-Pierre Lafont nous raconte l’histoire étonnante de ce séquoia oublié sur un quai de gare et devenu 100 ans plus tard, un Géant parmi les géants. Quelle magnifique revanche sur la vie !

Son aventure lozérienne a débuté en 1908, lorsqu’il fut débarqué en compagnie de ses deux frères en gare de Banassac.
Une commande spéciale de M. De Nogaret qui souhaitait agrémenter le parc de son Château à St Laurent. Il était en effet de coutume d’installer dans les grands parc privés, des arbres de prestige rapportés des contrées lointaines. A cette époque, le cèdre était déjà passé de mode et les riches propriétaires ne juraient que par ces fameux arbres géants de la côte Pacifique comme nouveau « marqueur de statut social ».
Devenir une attraction exotique, voilà le destin que réservait M. De Nogaret à ces trois petits californiens. Un avenir finalement plutôt prestigieux et dont Papa et Maman, depuis leur forêt primitive, pourraient être fiers !
Mais la belle aventure des Américains en Lozère pris un tout autre chemin… Le châtelain oublia sa commande sur le quai de la Gare ! Quel malheur !
Un mauvais coup du sort, après un si long voyage les trois frères se retrouvaient abandonnés sur un quai de gare venteux de Margeride; cette fois leur avenir semblait bien sombre… Mais la vie est faite parfois de belles rencontres et c’est le Chef de Gare qui remarqua un curieux petit paquet soigneusement emballé. Intrigué par ces étranges « sapins exotiques », le brave homme eu pitié de ces pauvres naufragés. Il fallait leur trouver une nouvelle famille d’accueil. Il pensa immédiatement à Mme Gavène, dont le magnifique jardin de l’autre côté de la rue faisait l’admiration du village (et quelques jaloux…). Mme Gavène avait la main verte, tout le monde le savait, elle seule saurait prendre soin de ces petits réfugiés.
Elle les choya comme ses propres enfants, mais malgré tous ses efforts, seul le plus vaillant survécu – L’histoire reste vague sur les liens qui existaient entre le Chef de Gare et Mme Gavène et si finalement ces 3 petits plants offerts en cadeau n’étaient qu’un prétexte pour rendre visite régulièrement à la charmante voisine…
Quelques années plus tard, en 1914, un hôtel fut construit à l’emplacement même de la maison. Le jeune séquoia (dont tout le monde ignorait le nom), haut de ses 6 ans, fut épargné de justesse… Puis les années ont passé et le jeune arbre est devenu fort comme un chêne et aussi haut que les grands sapins de l’Aigoual. A l’étroit dans son minuscule jardin, il est devenu la fierté de la petite gare lozérienne. L’hôtel fut même rebaptisé du nom de son plus vieux pensionnaire : le Séquoia. Un pensionnaire majestueux, mais quelque peu envahissant et oppressant, il faut le reconnaitre, qui continue à grossir et à se rapprocher des murs inéluctablement…
Aujourd’hui, du haut de ses 110 ans (l’âge d’un gamin dans la famille des Séquoias 😉 ) on peut dire qu’il revient de loin ce petit immigré américain ! Il a su s’acclimater à merveille aux rudes hivers lozériens et affiche des dimensions exceptionnelles pour son jeune âge :
Un tour de taille de 9,64m à 1,30m du sol et 9,05m pris à la hauteur officielle d’1,50m.
Une croissance ultra rapide, puisque lors du relevé de l’inventaire en 2002, il ne mesurait que 8,32m de circonférence, soit un accroissement record de presque 8cm / an sur la circonférence. De toute évidence, la terre du jardin de Mme Gavène devait produire des légumes géants !
En revanche côté hauteur, le Colosse semble plafonner à 36m, la même hauteur relevée en 2002.

Le destin du Géant de Banassac est intimement lié au développement ferroviaire de la région. Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle des séquoias plantés dans chacune des gares des Alpes du sud à la construction de la ligne Digne-les-Bains – Nice. Dans les années 1890, il était de tradition de planter un séquoia dans les gares du célèbre Train des Pignes avec comme double fonction : fournir un bel ombrage sur le quai en attendant l’arrivée du train (comment ça, les trains avaient déjà du retard à l’époque ? 😉 ) et avertir les voyageurs de l’arrivée prochaine en gare grâce à ce magnifique marqueur de paysage.

Petit tour d’horizon des Séquoias géants remarquables en Languedoc-Roussillon.
Un tour d’horizon plutôt réduit… Le séquoia géant est un montagnard d’origine et non pas un méditerranéen, il ne supporte pas les longues périodes de sécheresse estivale et les atmosphères à faible taux d’humidité. Par conséquent, dans l’ancienne région Languedoc-Roussillon, seul le département de la Lozère est capable d’offrir de bonnes conditions de croissance au séquoia géant. Si l’espèce est présente exceptionnellement dans les autres départements, elle n’atteint jamais des dimensions « remarquables », à l’exception de quelques cas particuliers dans le piémont des Pyrénées-Orientales.
Son cousin, le sempervirens, est en revanche mieux adapté au climat méditerranéen.
Le Séquoia de Banassac est donc à ce jour, le plus gros séquoia recensé en Languedoc-Roussillon… mais il reste encore un peu maigre en comparaison au champion occitan dont il partage désormais la nouvelle région

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:Philou:

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 10:16
par camion rouge
Merci Philou !!
Il y en a quelques uns a la bambouseraie d'Anduze... mais je ne suis pas sûr de la varieté !
Pour ce qui est de la circonference, notre platane centenaire ,avec ses 7,5m parait bien maigrichon !! :lol:

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 14:49
par Philou 33
Petite sortie sur Gradignan

Dans le désordre :mdr:

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La plus belle :lol:

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:Philou:

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 15:19
par pub2n
Superbes :)

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 16:06
par Dalton
Salut & merci pour le parateg .

La Matra Djet pour moi & le camion Citroën U 23 :lol:

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 16:54
par Philou 33
Dalton a écrit : 26 janv. 2020, 16:06 Salut & merci pour le parateg .

La Matra Djet pour moi & le camion Citroën U 23 :lol:
Nous avons mis le couple conique de la Matra djet sur la tafette, vu qu' il y a la même boîte, mais avec un couple plus long.

Cela nous fait gagner en vitesse, quoique ce n' est pas pour la vitesse, mais plus pour le bruit et la conso

Le U28 n' a pas connu la guerre il est de 1948 :lol:

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 20:27
par camion rouge
T'as raison Philou: la plus belle c'est la Nariane !!

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 20:58
par ambubateau
:lol: Je ne contesterais pas.....

mais y a des fayots sur ce forum..... :oops:

:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 21:48
par camion rouge
ambubateau a écrit : 26 janv. 2020, 20:58 :lol: Je ne contesterais pas.....

mais y a des fayots sur ce forum..... :oops:

:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
C'est pas que du fayotage : j'ai grandi en voyageant a travers la France et l'Espagne dans des Arianes !!
Mon pere en a eu 5...dont 2 identiques a la Nariane a part la sellerie "pied de poule" ...

Re: Cartes postales

Publié : 26 janv. 2020, 21:54
par dom89
j adore cette caisse,j'espère pouvoir en avoir une un de ces quatre :roll:
pour les fayots pas de trop, pour la couche d'ozone :lol:

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 00:24
par TheStone
.... on t'attend donc 12C4 avec une Ariane.
A12C4

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 00:31
par dom89
ou une chambord autant etre fou

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 00:50
par TheStone
.... avec son minuscule V8 :wink:

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 08:08
par Philou 33
TheStone a écrit : 27 janv. 2020, 00:50 .... avec son minuscule V8 :wink:
Qui consomme 2 fois plus que l'Ariane :lol: :lol:
Reste quand même le doux son mélodieux du V8

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 08:15
par Philou 33
Bonjour à tous! Image

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Sanary sur Mer

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:Philou:

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 16:52
par TheStone
Philou 33 a écrit : 27 janv. 2020, 08:08
TheStone a écrit : 27 janv. 2020, 00:50 .... avec son minuscule V8 :wink:
Qui consomme 2 fois plus que l'Ariane :lol: :lol:
Reste quand même le doux son mélodieux du V8
.... pas encore eu l'occasion d'écouter en vrai la mélodie de ce V8 à l'ancienne de 2351 cm3 de la fin des années cinquante, dommage pour moi :wink:

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 18:15
par Philou 33
https://www.youtube.com/watch?v=NmazhTqlro8

https://www.youtube.com/watch?v=1Gu-Rgru2CY


Sur la dernière je te fais faire un tour dans mon Ariane sur le chemin de ma maison des Pyréneées
https://www.youtube.com/watch?v=OmZ4uUDTZJ8&t=5s

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 18:42
par dom89
TheStone a écrit : 27 janv. 2020, 16:52
Philou 33 a écrit : 27 janv. 2020, 08:08
TheStone a écrit : 27 janv. 2020, 00:50 .... avec son minuscule V8 :wink:
Qui consomme 2 fois plus que l'Ariane :lol: :lol:
Reste quand même le doux son mélodieux du V8
.... pas encore eu l'occasion d'écouter en vrai la mélodie de ce V8 à l'ancienne de 2351 cm3 de la fin des années cinquante, dommage pour moi :wink:
Pour te donner une idee
https://youtu.be/Y_QTUjUlV4c

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 18:55
par dom89
en attendant j ai cela

Re: Cartes postales

Publié : 27 janv. 2020, 19:19
par marcus67
Salut
Le même V8 dans
simca1958v8.jpg
et aussi en 24 volt 100 cv
TDlarzac0051.jpg
voilà pour info, ne pas répondre pour ne pas pourrir le sujet MERCI

Re: Cartes postales

Publié : 28 janv. 2020, 08:55
par Philou 33
Bonjour à tous! Image

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Maclas (42)

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Aujourd'hui

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Re: Cartes postales

Publié : 29 janv. 2020, 08:18
par Philou 33
Bonjour à tous ! Image

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Aurillac

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Aujourd'hui

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Re: Cartes postales

Publié : 29 janv. 2020, 09:01
par Philou 33
Capitale du parapluie
Aurillac et la longue histoire de l'industrie du parapluie

De nombreuses villes en France ont une spécialité : le nougat à Montélimar, les gants à Millau, et le parapluie… à Aurillac. Mais pourquoi la cité cantalienne est-elle devenue la « capitale » du parapluie ?

Rien ne prédisposait la ville d'Aurillac à devenir la capitale du parapluie. Son taux de pluviosité, contrairement à l'image répandue, n'a rien d'exceptionnel, et son niveau d'ensoleillement sur l'année est supérieur à la moyenne nationale.

Depuis que le parapluie a fait son entrée à l'académie française et que le mot a trouvé sa place dans le dictionnaire, en 1718, un siècle se passe sans que l'on trouve la moindre trace de sa fabrication en Haute-Auvergne.

Ni les rôles d'industrie qui ont précédé la Révolution, ni les recensements qui ont suivi, ne livrent d'indications sur les premiers marchands de parapluies.

Ces ouvriers sont économes, précise le préfet, ils ne vivent que de pain et de légumes

C'est dans un état de l'émigration des colporteurs de l'arrondissement de Mauriac vers les départements intérieurs, établi en 1807, que l'on trouve l'existence des premiers marchands de parapluies recensés au côté des savetiers, cordonniers ambulants et maîtres chaudronniers. Le préfet du Cantal commentait qu'après s'être longtemps livrés à des travaux pénibles, les hommes laborieux substituaient au travail des bras celui des négoces d'un autre genre et citait les faiseurs de parapluies.

A la même époque, dans une note sur l'émigration en Tarn-et-Garonne, le préfet de ce département citait les marchands de parapluies et de parasols originaires du Cantal : « Ces ouvriers sont économes, précise le préfet, ils ne vivent que de pain et de légumes ». Les émigrants quittaient leur village le 1 er octobre après les semailles pour n'y revenir qu'en juin. « Ils reviennent tous les ans, notait le préfet, leur départ et leur retour sont aussi réguliers que ceux des oiseaux migrateurs ».
Une trentaine de « riflards »

D'après les passeports délivrés, le nombre d'émigrants de Haute-Auvergne des trois arrondissements, Aurillac, Mauriac et Saint-Flour recensés entre 1807 et 1812 s'élevait à 9.127, sans compter, et ils étaient nombreux, ceux qui émigraient sans passeport. Ce n'est pas l'esprit aventurier qui guidait de nombreux habitants à émigrer temporairement, c'est l'oisiveté et la pauvreté et le besoin de se procurer la subsistance de leur famille.
Il imitait le cri du pivert, l'oiseau de la pluie…

Au début du XIX e siècle, le Cantal côtoyait huit autres départements du centre de la France dans une zone de grande pauvreté. L'Aveyron, la Corrèze, la Haute-Loire, la Creuse… Les colporteurs de Haute-Auvergne suivaient le cours de l'émigration, sillonnaient la province et battaient le pavé parisien. Avant de devenir marchands, ils étaient faiseurs de parapluies et réparateurs. Ils se fournissaient également auprès de « parapluitiers » parisiens qui assemblaient des mâts et des carcasses pour les habiller ensuite au goût de leur clientèle.

L'ancêtre de ces négociants portait les parapluies en bandoulière. Il pouvait transporter ainsi une trentaine de « riflards » qu'il écoulait sur son périple jusqu'à l'étranger. L'arrondissement de Mauriac comptait de nombreux émigrants en Belgique, dans la région wallone. Ils exerçaient le métier de marchands et autant qu'ils le pouvaient de fabricants de parapluies.

Comme ses frères d'infortune, très tôt, Alexandre Periez, originaire de Marmanhac avait commencé à voyager comme son père qui réparait des ustensiles de cuisine. Il s'installa chez son cousin, à Partenay dans les Deux-Sèvres, où il courait les marchés et allait de maison en maison, avant d'ouvrir un magasin à Bessuires, puis de tenter sa chance à Paris.
Il vendait ou il achetait pour restaurer. Il raccommodait aussi. Le marchand de parapluies se doublait d'un météorologue avisé. Il avait été berger dans son pays. Il interrogeait les vents, observait la forme des nuages, leur altitude, leur contour. Lorsque le temps était menaçant, il annonçait la pluie. En marchant, il imitait le cri du pivert, l'oiseau de la pluie. C'était un mauvais présage pour le promeneur.
Il ne se bornait pas à la ville de Paris, il s'aventurait dans les environs. La route de Saint-Germain lui était familière. Comme enseigne, il avait un parapluie ouvert. Il logeait dans quelque faubourg. Un parapluie de bois et de tôle placé sur sa fenêtre indiquait son domicile. Après avoir longtemps voyagé, Alexandre Periez qui avait amassé quelques économies songea à s'installer à Aurillac, à acquérir un fonds de commerce et se lancer dans la fabrication.

De nombreux originaires du Cantal, de Marmanhac, de Neussargues, de Pleaux, de Riom-ès-Montagnes furent entreprenants. On retrouve plusieurs fabriques de parapluies fondées sur le passage des colporteurs.

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Re: Cartes postales

Publié : 29 janv. 2020, 10:06
par Dalton
Salut Philou .

Re: Cartes postales

Publié : 29 janv. 2020, 13:02
par Hector
à propos de la Versailles, j'ai eu en cadeau de Noel il y a XX ans, une Versailles bleue clair/foncé téléguidée de la marque GéGé, un peu plus de 20 cm de long, un boitier rectangulaire avec la pile dedans, un volant et des leviers genre clignotants pour les vitesses et le sens de marche... des pneus à flancs blancs, la classe !
versailles.jpg
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Photo d'une dans le même genre, mais pas la mienne ! ( trouvée sur eBay )