Bon, une partie de la mission est remplie !
Je n'ai pas fait le point sur les opérations récemment effectuées en dehors de ce qu'il se passe sous le capot. Il y a une dizaine de jours je suis passé chez un gars du boncoin qui dépiotait un III ph1 initiale 2,2dt, j'en ai profité pour récupérer quelques accessoires pour mon Alizé :
- La ligne d'échappement complète : Cata comme neuf + silencieux central d'origine Matra + silencieux final Bosal
- Un attelage avec faisceau d'origine
- 4 jantes Alu Boralis dont 2 avec des pneus bons (j'avais les 4 à remplacer sur mes jantes tôle, ça m'est revenu au même prix que si je faisais équiper un train de pneus d'occase... Sauf que maintenant il a une meilleure bouille !). Pas mécontent de mon affaire, même si les pneus AV sont au moins aussi moches que mes anciens (mais bien plus récents) et pour cause, le gars à roulé un moment avec le ressort d'amortisseur conducteur cassé

d'après lui la tenue de route était "un peu hasardeuse", tu m'étonnes
En Charente Maritime, sur le trajet j'ai croisé un 2,2L Dci The Race tout propre dans un petit village avec une grande pancarte "AV" ! C'est quelque chose de plutôt peu courant de nos jours, toujours en immat FNI en plus :
En rentrant je me suis lancé dans le montage de mes nouvelles pièces, autant dire que ça m'a occupé une bonne partie de la semaine
Les jantes RAS, le vendeur m'a en plus laissé les goujons pour jantes Alu qui vont bien, ça le rend presque attirant !
La ligne d'échappement se met en place très facilement, j'ai fait un mix entre mes silentblocs et ceux récupérés pour conserver les meilleurs ! Je ne trouve pas de grosse différence niveau acoustique par rapport à mon ancienne ligne, j'ai surtout l'impression que le gros de l'insonorisation vient du cata quand même. Et que le moteur en lui même est plus bruyant que l'échappement (bon hormis en échappement libre bien sûr...

)
Pour l'attelage c'était un chantier un peu plus important
Déjà je lui ai fait un petit coup de propre histoire de repartir sur une bonne base avec grattage de l'ancienne peinture à la spatule, et brosse métallique dans les moindres recoins pour supprimer un max de corrosion. Puis soufflage et peinture avec deux couches de primer convertisseur de rouille + trois passes de noir mat.
Il sera protégé pour les années à venir !
Tant que j'étais en dessous le support de roue de secours pourri détonnait avec tout ce plancher galvanisé, alors j'en ai profité pour m'occuper de son cas.
Sauf que le démontage ne s'est pas passé comme prévu, une des deux cages maintenant les écrous carrés dans les longerons s'est dessertie, et je me suis retrouvé avec un boulon à moitié dévissé qui tournait dans le vide
C'est pas faute de le dire pourtant : Le mieux est l'ennemi du bien
Perdu pour perdu j'ai profité de papi qui passait dans le coin pour lui emprunter une de ses anciennes lames de scie aux dents amochées (lui qui use ses outils jusqu'au bout) et a force de persévérance (et de courbatures) je suis venu à bout du boulon récalcitrant.
Une fois le support déposé même traitement que l'attelage
Et en attendant que ça sèche -> passage à la casse
Comme d'hab sur le parc les III gris ne manquent pas ! J'y ai trouvé une cage avec une nouvelle vis, deux boulons qu'il me manquait pour l'attelage et quelques autres babioles de l'ordre du détail (grille HP, clip de maintien d'isolant de baie moteur, support de batterie, capuchon en caoutchouc pour le système de descente de la roue de secours...)
En repartant j'ai cru qu'il allait me laisser en plan sur le parking, après seulement 2h d'arrêt le circuit d'était visiblement désamorçé et il n'est parti qu'au 5e coup de clé
Retour à la maison et pour la mise en place de l'attelage impossible de démonter le parechoc car la dernière personne qui est passée par là a fixé les garde boue arrières avec des rivets dans tous les sens...
Je l'ai donc simplement écarté au niveau du joint de coffre en déposant les deux feux et 4 clips en plastique pour une meilleure accessibilité. La mise en place n'est pas spécialement mal fichue mais je ne sais pas ce qui leur a pris d'aller planquer les boulons dans des traverses avec très peu d'accessibilité, bref on s'en sort tant bien que mal !
Pour le passage du faisceau contrairement à d'autres voitures ou l'on se repique sur les feux, ici les câbles courent sous tout le plancher et remontent dans la baie moteur jusqu'à la boîte à fusibles proche de la batterie pour se repiquer dedans (un fusible 60A à installer et un gros connecteur gris à raccorder).
Sur l'Espace ou il était monté initialement, ils avaient fait passer le faisceau tout droit côté conducteur le long de la ligne d'échappement, et surtout, à travers le ressort d'amortisseur
Pour des raisons évidentes de tenue dans le temps j'ai choisi de le dévier un peu en passant côté passager à l'arrière pour éviter la chaleur de l'échappement, puis en utilisant les passe câbles servant entre autres aux durites de gasoil qui semblent presque faits pour. Cela fait plus propre et aucun risque de rupture si un jour la voiture arrivait en butée de suspension pour une raison X ou Y.
En guise de consécration, hier nous avons fait un aller-retour à Niort (350km) attelé avec un plateau sans encombres
Le G8T tracte correctement même si la puissance est un peu limite au vu des routes vallonnées que j'ai emprunté. Enfin le plus important : il ne boit pas d'eau, ne mange pas d'huile et la jauge de température est soudée à 4 barres quelque soient les circonstances.
Environ 2500km parcourus ces trois dernières semaines dans tout le Sud Ouest et malgré son état et un an d'abandon derrière un garage il m'emmène toujours d'un point A à un point B sans rechigner !
Aujourd'hui on a remis le couvert avec une remorque plus petite cette fois-ci pour commencer les allers retours à la déchetterie.
Il commence enfin à être apprécié par la famille (pour son côté utilitaire)
