Sous l'Ancien Régime et jusqu'en 1875, la commune s'appelait Villeneuve-d'Agen.
Insérée entre les collines vertes et boisées qui dominent la basse vallée du Lot, Villeneuve a une longue histoire, dont les premiers chapitres furent écrits par les Romains sur le site de l'antique Excisum.
C'est en effet là, à un kilomètre de l'actuel centre-ville, au carrefour de deux grandes voies de communication, que fut érigé un premier noyau urbain comprenant camp de légionnaires, quartiers artisanaux, forum, curie, temples dont il nous reste quelques belles structures.
La ville fut reliée par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique à Monflanquin et Villeréal de 1911 à 1933. Ce réseau était exploité par les Tramways de Lot-et-Garonne puis les Voies ferrées départementales du Midi.
Lieux et monuments
Les vestiges de la ville romaine d'Excisum à Eysses, à côté de la prison.
Le moulin fortifié de Gajac
De ses anciens remparts, Villeneuve-sur-Lot a conservé la porte de Paris (anciennement porte de Monflanquin) et la porte de Pujols, XIIIe et XIVe siècles.
Ce sont les seuls vestiges des remparts qui défendaient la ville. Toutes les deux, bâties en pierre et en brique, sont couronnées de créneaux et de mâchicoulis.
La place de Lafayette, appelée place des Cornières
L'hôpital Saint-Cyr
L’ancien hôtel de ville
La villa Gaston Rapin : École des beaux-arts
Pont des Cieutats.
Enjambant le Lot, le pont des Cieutats, ou pont Vieux, contemporain du pont Valentré de Cahors, était au XIIIe siècle surmonté de trois tours défensives. Si les deux arches méridionales datent du XIIIe siècle, la grande arche située du côté de la rive droite a été édifiée au XVIIe siècle, à la suite de dégradations jugées irréversibles des arches antérieures. Cette nouvelle arche a été conçue afin de faciliter l'écoulement du courant ; la principale faiblesse de cet ouvrage d'art, conçu par des ingénieurs anglais peu au fait du régime des eaux des rivières d'Aquitaine, résidait en effet dans sa massivité qui en faisait un obstacle que la pression des eaux a peu à peu dégradé. La légende rapporte que trois bateaux descendant le Lot furent arrêtés au pied du pont vieux par une force mystérieuse. L'un des marins ayant plongé pour voir ce qui les retenait, remonta portant une statuette de la Vierge. Il fut alors décidé de bâtir une chapelle surplombant le lieu de la découverte. Depuis lors, la statuette surveille la rivière depuis le toit de la chapelle.
Le pont de la Libération
Le pont de Bastérou
Le château de la Sylvestrie : XIIe – XIIIe siècles
Le château de Lamothe
Le château de Rogé
Le théâtre Georges-Leygues
Le musée municipal, appelé musée de Gajac.
Le haras