Le nom de la localité est attesté sous les formes Plubihan en 1034 et 1040, Parva plebs entre 1040 et 1066, Plubihan vers 1040, en 1156 et en 1169, Plebihen en 1068 et en 1077, Plobihan en 1202, Parva Plebs en 1330 et en 1371, Ploebihan en 1469.
En breton moderne, la commune se nomme Pleuvihan.
Pleubian ou Pleuvihan signifie littéralement « petite paroisse ». L’origine du nom vient de l’ancien breton Ploe, « paroisse », et bihan signifiant « petit ».
Lieux et monuments
Le phare des Héaux de Bréhat (XVIIe siècle) : d’une hauteur de 47 mètres, il est édifié sur un banc de rochers.
La chaire calvaire (XVe siècle) en granite, d’une hauteur de 2,20 mètres, serait le prototype des calvaires historiés, retraçant la passion du Christ, classée en 1907 au titre des monuments historiques.
L'église Saint-Georges (XIXe siècle), en granite et en schiste, possède un clocher-mur dont la conception fut élaborée dès le XVIe siècle par Philippe Beaumanoir.
L'église Notre-Dame de l’Armor : construction de 1932 qui mêle les styles classique et moderne, roman et celtique (architecte Seiz Breur : James Bouillé).
Les ruines du sémaphore de Creac'h Maoût : culminant à 41 mètres d'altitude, cet ancien sémaphore offre une vue panoramique imprenable sur l’estuaire du Jaudy, le sillon de Talbert, le Phare des Héaux, la pointe de l'Arcouest et l'île de Bréhat.
L'alignement de menhirs de Poul-ar-Varquez, propriété privée, inscrit en 1982 au titre des monuments historiques.
Patrimoine naturel
Le sillon de Talbert.
Le sillon de Talbert est un cordon de galets et de sable large de 35 mètres induit par l’équilibre des courants entre le Trieux et le Jaudy. Il avance en forme de chaussée dans la mer sur une distance de 3 kilomètres.