La ville de Ganges est fort ancienne puisqu'elle est mentionnée à l'époque gallo-romaine sous le nom d'Aganticum.
Un four à chaux dans les faubourgs de Ganges est cité dans un contrat d'association pour son exploitation en 1575

Révolution française
Durant la Révolution, au moment de la création des départements français en 1790, à la suite de doléances de la part des Gardois, le canton de Ganges aurait été échangé contre celui d'Aigues-Mortes d'abord héraultais afin que le département du Gard possède un débouché sur la Méditerranée. Si cela n'avait été fait, Ganges serait peut être devenue « sous-préfecture du Gard » à la place du Vigan. Cette affirmation de l'historien Pierre Gorlier est cependant contestée. D'ailleurs, à ce jour, si cette affaire a peut-être été évoquée oralement à un moment à l'époque de la création des départements, aucun document officiel dans les archives ne vient appuyer cette hypothèse. Seule une doléance des habitants de Ganges aspirant à être rattachés au Gard pour des raisons pratiques apparait dans les années 1820/30 mais elle est refusée. Ganges a de plus toujours fait partie du diocèse de Montpellier sous l'Ancien Régime. Il est cependant évident que les connexions avec le département limitrophe ont toujours été très fortes, notamment au niveau des échanges commerciaux (activité séricicole oblige) et obligatoirement routiers (l'ancienne ligne Nîmes-Le Vigan passe par Ganges).
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée société populaire républicaine en l’an II3.
La Révolution industrielle s'accompagne de l'essor de l'industrie du fil de soie puis de la bonneterie qui vont marquer durablement la ville au XIXe et au XXe siècle. Un grand nombre d'archives et de bas de haute couture fabriqués par des bonneteries gangeoises sont conservés au Musée cévenol du Vigan.