Cartes postales
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- Fou (folle) du volant
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Re: Cartes postales
Z'etaient chouettes les filles du bord de mer
Z'etaient chouettes pour qui savait y faire !
Z'etaient chouettes pour qui savait y faire !
Espace 3 phase 2 2.2 DCi 130 "The Race" / 220000 km
en remplacement d'un Espace 2 TD "Grand Ecran"7 430000 km
BMW R75/6 carénage MBv plus de 500000 km, je les ai tous faits !
et des tas de km en CX Tissier Bagagère Hollander France, en Simca 1000, Ford Fiesta et Escort
en Volvo 740 aussi ( mais je ne la regrette pas ! )
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Re: Cartes postales
Ouais !!! Une pin up avec des formes et des choses qui remplissent les mains d'un honnête homme...
Elle ressemble un peu a Marylin ?
Surtout que d'Arpajon, on attend plutot des grandes asperges !
Elle ressemble un peu a Marylin ?
Surtout que d'Arpajon, on attend plutot des grandes asperges !
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- Philou 33
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Re: Cartes postales
Histoire d'Aurillac ( Wikipédia )
On peut penser qu'à l'époque gauloise, le site régional primitif de la cité était sur les hauteurs qui dominent la ville à Saint-Jean-de-Dône (« Dône » = dunum) et que, comme la plupart des oppida, il a été abandonné après la conquête romaine au profit d'une ville nouvelle établie dans la plaine. Avec le retour de l'insécurité du Bas-Empire, on assiste au mouvement d'enchâtellement : un nouveau site fortifié est établi à mi-pente entre l'ancien oppidum et l'ancienne ville gallo-romaine, là où se trouve aujourd'hui le château Saint-Étienne.
L'histoire de la ville n'est réellement connue qu'à partir de 856, année de naissance du comte Géraud d'Aurillac, au château dont son père, nommé aussi Géraud, était le seigneur. Vers 885, celui-ci fonde une abbaye bénédictine qui portera plus tard son nom.
C’est dans ce monastère, reconstruit au XIe siècle, qu’étudiera Gerbert, premier pape français sous le nom de Sylvestre II.
La ville s’est constituée sur un territoire de sauveté qui est situé entre quatre croix et qui a été fondée en 898 par Géraud, peu après l'abbaye. De forme circulaire, la première unité urbaine s'est formée à proximité immédiate de l’abbaye d'Aurillac. Géraud meurt vers 910 mais son rayonnement est tel qu’au fil des siècles, Géraud est toujours resté un prénom de baptême répandu dans la population d'Aurillac et des environs.
Aurillac. Maisons au bord de la Jordanne.
C’est au XIIIe siècle que l'on commence à bien connaître les coutumes municipales grâce à un conflit entre les consuls et les abbés. Après la prise du château Saint-Étienne en 1255 et deux sentences arbitrales appelées les Paix d'Aurillac, les relations se normaliseront.
Aux XIIIe et XIVe siècles, Aurillac soutient plusieurs sièges contre les Anglais et au XVIe siècle, continue à subir les guerres civiles et religieuses.
L'influence de l'abbaye décline avec sa sécularisation et sa mise en commende.
En 1569, la ville est livrée par trahison aux protestants, les habitants torturés, rançonnés et l'abbaye saccagée. Toute sa bibliothèque et toutes ses archives sont brûlées.
Avant la Révolution, Aurillac abrite un présidial et porte le titre de capitale de la Haute-Auvergne. En 1794, après une période d'alternance avec Saint-Flour, Aurillac devient définitivement le chef-lieu du Cantal.
C’est l'arrivée de la voie ferrée, en 1866, qui accélère le développement de la cité.
Au premier recensement, en 1759, Aurillac comptait 6 268 habitants, elle en compte aujourd'hui environ 25 000.
Philou
On peut penser qu'à l'époque gauloise, le site régional primitif de la cité était sur les hauteurs qui dominent la ville à Saint-Jean-de-Dône (« Dône » = dunum) et que, comme la plupart des oppida, il a été abandonné après la conquête romaine au profit d'une ville nouvelle établie dans la plaine. Avec le retour de l'insécurité du Bas-Empire, on assiste au mouvement d'enchâtellement : un nouveau site fortifié est établi à mi-pente entre l'ancien oppidum et l'ancienne ville gallo-romaine, là où se trouve aujourd'hui le château Saint-Étienne.
L'histoire de la ville n'est réellement connue qu'à partir de 856, année de naissance du comte Géraud d'Aurillac, au château dont son père, nommé aussi Géraud, était le seigneur. Vers 885, celui-ci fonde une abbaye bénédictine qui portera plus tard son nom.
C’est dans ce monastère, reconstruit au XIe siècle, qu’étudiera Gerbert, premier pape français sous le nom de Sylvestre II.
La ville s’est constituée sur un territoire de sauveté qui est situé entre quatre croix et qui a été fondée en 898 par Géraud, peu après l'abbaye. De forme circulaire, la première unité urbaine s'est formée à proximité immédiate de l’abbaye d'Aurillac. Géraud meurt vers 910 mais son rayonnement est tel qu’au fil des siècles, Géraud est toujours resté un prénom de baptême répandu dans la population d'Aurillac et des environs.
Aurillac. Maisons au bord de la Jordanne.
C’est au XIIIe siècle que l'on commence à bien connaître les coutumes municipales grâce à un conflit entre les consuls et les abbés. Après la prise du château Saint-Étienne en 1255 et deux sentences arbitrales appelées les Paix d'Aurillac, les relations se normaliseront.
Aux XIIIe et XIVe siècles, Aurillac soutient plusieurs sièges contre les Anglais et au XVIe siècle, continue à subir les guerres civiles et religieuses.
L'influence de l'abbaye décline avec sa sécularisation et sa mise en commende.
En 1569, la ville est livrée par trahison aux protestants, les habitants torturés, rançonnés et l'abbaye saccagée. Toute sa bibliothèque et toutes ses archives sont brûlées.
Avant la Révolution, Aurillac abrite un présidial et porte le titre de capitale de la Haute-Auvergne. En 1794, après une période d'alternance avec Saint-Flour, Aurillac devient définitivement le chef-lieu du Cantal.
C’est l'arrivée de la voie ferrée, en 1866, qui accélère le développement de la cité.
Au premier recensement, en 1759, Aurillac comptait 6 268 habitants, elle en compte aujourd'hui environ 25 000.
Philou
- Philou 33
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Re: Cartes postales
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Re: Cartes postales
Amis du Soir...Bonsoir !
Aurillac en autocar Rochet-Schneider, 40 places, un diesel de 90 cv, des freins à tambours, des pneus Bergougnan et un abonnement spécial ligne directe avec Saint Christophe....
Tout le monde à sa patte de lapin ? Alors reprenons en chœur : " Plus près de toi mon Dieu "
la sécurité routière, encore enfant, ne trouvait rien à redire ... !
et à demain, si vous le voulez bien !
Aurillac en autocar Rochet-Schneider, 40 places, un diesel de 90 cv, des freins à tambours, des pneus Bergougnan et un abonnement spécial ligne directe avec Saint Christophe....
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et des tas de km en CX Tissier Bagagère Hollander France, en Simca 1000, Ford Fiesta et Escort
en Volvo 740 aussi ( mais je ne la regrette pas ! )
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Re: Cartes postales
je vous ai trouvé çà...
Le Gar Wood dérive lui-même d'une étonnante voiture : la Stout Scarab (1935-36), du nom de son inventeur, l'ingénieur aéronautique et automobile William B. Stout. Originaire de Détroit (Michigan), sa création, très aérodynamique, offre une carrosserie autoportante en aluminium — rapidement remplacée par une plus classique coque en acier, pour des raisons de coût. Vendue sur commande 5 000 $ de l'époque, assemblée à la main, il ne s'en fabrique qu'une dizaine d'exemplaires4.
L'échec ne doit pas masquer des solutions techniques innovantes d'alors : moteur en porte-à-faux arrière, libération de l'espace dans l'habitacle. Avec son plancher plat et sa modularité, la Stout Scarab peut être considérée comme le premier monospace.
https://youtu.be/kSVaBXkYges
Le Gar Wood dérive lui-même d'une étonnante voiture : la Stout Scarab (1935-36), du nom de son inventeur, l'ingénieur aéronautique et automobile William B. Stout. Originaire de Détroit (Michigan), sa création, très aérodynamique, offre une carrosserie autoportante en aluminium — rapidement remplacée par une plus classique coque en acier, pour des raisons de coût. Vendue sur commande 5 000 $ de l'époque, assemblée à la main, il ne s'en fabrique qu'une dizaine d'exemplaires4.
L'échec ne doit pas masquer des solutions techniques innovantes d'alors : moteur en porte-à-faux arrière, libération de l'espace dans l'habitacle. Avec son plancher plat et sa modularité, la Stout Scarab peut être considérée comme le premier monospace.
https://youtu.be/kSVaBXkYges
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- Philou 33
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Re: Cartes postales
Bonjour à tous !
Champagnac (15)
La mine de charbon de Champagnac qui était la plus importante d'Auvergne employait 800 mineurs en 1938, moins de 250 en 1959 quand on décida de la fermer. En 1991, le musée a été inauguré, il retrace l'histoire de la mine, il a été agrandi en 2007.
Aujourd'hui
Philou
Champagnac (15)
La mine de charbon de Champagnac qui était la plus importante d'Auvergne employait 800 mineurs en 1938, moins de 250 en 1959 quand on décida de la fermer. En 1991, le musée a été inauguré, il retrace l'histoire de la mine, il a été agrandi en 2007.
Aujourd'hui
Philou
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Re: Cartes postales
édité par la montagne
Dans le sillage des mineurs de Decazeville qui dénonçaient, en 1886, l’inégale distribution du produit national alors que les crédits des exploitants explosaient et que les salaires stagnaient, le mouvement allait toucher de nouveaux bassins miniers. À Champagnac-les-Mines, où l’exploitation minière se situait dans l’étroit peloton des entreprises françaises de plus de 500 salariés, la grève s’étendra de la mi-mai à la mi-août 1895. Le plus long conflit social de l’histoire cantalienne.
L'ancienne Haute-Auvergne portait le nom de son volcan depuis cent ans lorsque le Cantal se réveilla. Des grondements sourds en provenance des galeries souterraines résonnent dans le bassin minier de Champagnac.
Depuis l'arrivée du chemin de fer en 1882, avec l'ouverture de la ligne Eygurande-Bort-les-Orgues-Largnac, l'activité de la contrée contraste dans le paysage d'un département demeuré profondément rural. L'exploitation houillère étendue sur plus de 700 hectares, comprend 4 puits, 5.715 m de galeries, 9 machines à vapeur, 5 chevaux à l'intérieur et 8 chevaux à l'extérieur.
La formule du bonheur
Au seuil de « La Belle Époque », alors que des conflits sociaux éclatent un peu partout en France, l'effervescence des « gueules noires » de Champagnac est imminente. Le Cantal où, paradoxalement, le fait syndical s'était à peine dessiné, va connaître le plus long conflit social de toute son histoire. La grève, entourée par un mouvement de solidarité d'une ampleur exceptionnelle salué par Jean Jaurès à la une de La Dépêche de Toulouse aura même un écho national.
« De toutes parts, on se rue à la conquête de la formule du bonheur, alors que les questions sociales n'ont jamais été autant en vogue », écrit Alphonse Aymar. L'auteur aurait bien dévolu aux mineurs un rôle beaucoup plus méritoire que de se lancer dans l'aventure de la grève en déchaînant les passions.
« Une bande de misérables sans entrailles et sans foi »
Le gestionnaire du bureau de bienfaisance de la commune, M. de Lhermite, concevait également que les mineurs se résignent facilement au besoin du pain de chaque jour, malgré la souffrance ou la mort. C'est ainsi que depuis son château qui dominait les puits des mines, il admirait les prolétaires aux sentiments généreux : « Il y a encore du ressort dans ces populations, alors qu'elles sont poussées à la révolte par une bande de misérables sans entrailles et sans foi ».
L'essor du syndicat
À l'opposé, le journal Le Progrès du Cantal imaginait quel aurait été l'étonnement des législateurs de 1789 qui avaient rédigé la déclaration des Droits de l'Homme, si on leur avait dit que, cent ans après sous une République, les Droits de l'Homme seraient à ce point bafoués.
À la fin de l'année 1894 Michel Rondet, secrétaire général de la Fédération des mineurs de France, vient animer une conférence sur la place du marché de Champagnac en présence de 400 mineurs. Plus de la moitié d'entre eux s'inscrivent à l'organisation syndicale. Les élections prochaines des membres de la caisse de secours et de retraite vont constituer un premier test. La liste syndicale obtient une écrasante majorité.
« Le prolétariat du Cantal a l’œil sur nous »
Le syndicat prend vite de l'importance. Les rares partisans du patronat sont furieux. Un groupe d'ouvriers dénonce leur attitude dans la presse locale. Ils traitent de « bande noire » tous ceux qui en font partie.
« Comme s'il y avait une quelconque honte à être noir quand on sort de la mine !, rétorquent les mineurs. N'est-ce pas notre noblesse à nous mineurs, de travailler pour extraire du sol le précieux produit qui devrait nous procurer l'aisance ? S'ils espèrent par là arrêter l'essor du syndicat, ils se trompent, car nous avons décidé d'aller jusqu'au bout ». La décision d'un grand mouvement mûrissait dans les têtes…
Peu avant le 1er mai, au nom de la Chambre syndicale, Cinier lance un appel dans le journal de la Fédération nationale des mineurs pour que le travail soit interrompu aux mines de Champagnac le jour de la Fête internationale du prolétariat. Une première dans le département depuis le premier 1er mai, en 1890. Ce jour-là, L'Avenir du Cantal s'était insurgé contre la revendication des trois-huit, persuadé que « les ouvriers ruraux, honnêtes et intelligents, se moquaient des utopistes ». Les ouvriers cantaliens, dispersés et inorganisés, ne manifestèrent pas. Et le rédacteur de L'Avenir du Cantal est persuadé que cette journée ne laissera aucune trace dans l'histoire.
Circulaire confidentielle
Le 1er mai 1895 annonce une mobilisation exceptionnelle sous l'impulsion du délégué mineur. Le commissaire spécial d'Aurillac relate l'appel paru dans le Rappel social sous le pseudonyme Vindex, que la chambre syndicale fait placarder. Le travail est interrompu le 1 er mai à Champagnac. Une grande réunion est organisée au local habituel, scierie Bonnard et un discours prononcé à propos de la Fête des travailleurs, pour réclamer la journée de 8 heures et la paix universelle. Un cortège se forme pour se rendre au village où une manifestation parcourt les rues.
« Les manifestations devront être dispersées ou réprimées »
« Les travailleurs célébreront dignement la fête internationale du prolétariat », conclut le délégué mineur dans le journal. L'appel de la Chambre syndicale pour que les mineurs s'unissent aux prolétaires du monde entier se veut exemplaire : « Que personne ne manque au rendez-vous en faveur de l'émancipation ouvrière. Le prolétariat du Cantal à l''il sur nous, songeons que nous sommes l'avant-garde du parti socialiste et que rang oblige… »
Le sous-préfet de Mauriac s'adresse au préfet du Cantal, précisant que les ouvriers envisagent de travailler le dimanche suivant à titre de compensation. Une circulaire confidentielle du 24 avril du ministère de l'Intérieur invite le préfet à ne tolérer sous aucun prétexte les manifestations du 1 er mai. « Elles seront rigoureusement interdites, qu'il s'agisse de rassemblements dans la rue ou de marches professionnelles, et devront être dispersées ou réprimées ».
Ce jour-là, à 4 heures du matin, un ruban rouge orné de deux mains entrelacées à la boutonnière, faisant fi de l'interdiction de manifester, les mineurs se réunissent dans les prés et les chemins donnant accès aux galeries avant de former le cortège. Si le lendemain, ils n'ont pas eu à « recourir au drapeau de la grève », et bien que la direction de la mine n'ait pas mis ses menaces à exécution, chacun savait qu'un mouvement important allait se produire.
Serges Mazières
Musé de la mine
Philou
Dans le sillage des mineurs de Decazeville qui dénonçaient, en 1886, l’inégale distribution du produit national alors que les crédits des exploitants explosaient et que les salaires stagnaient, le mouvement allait toucher de nouveaux bassins miniers. À Champagnac-les-Mines, où l’exploitation minière se situait dans l’étroit peloton des entreprises françaises de plus de 500 salariés, la grève s’étendra de la mi-mai à la mi-août 1895. Le plus long conflit social de l’histoire cantalienne.
L'ancienne Haute-Auvergne portait le nom de son volcan depuis cent ans lorsque le Cantal se réveilla. Des grondements sourds en provenance des galeries souterraines résonnent dans le bassin minier de Champagnac.
Depuis l'arrivée du chemin de fer en 1882, avec l'ouverture de la ligne Eygurande-Bort-les-Orgues-Largnac, l'activité de la contrée contraste dans le paysage d'un département demeuré profondément rural. L'exploitation houillère étendue sur plus de 700 hectares, comprend 4 puits, 5.715 m de galeries, 9 machines à vapeur, 5 chevaux à l'intérieur et 8 chevaux à l'extérieur.
La formule du bonheur
Au seuil de « La Belle Époque », alors que des conflits sociaux éclatent un peu partout en France, l'effervescence des « gueules noires » de Champagnac est imminente. Le Cantal où, paradoxalement, le fait syndical s'était à peine dessiné, va connaître le plus long conflit social de toute son histoire. La grève, entourée par un mouvement de solidarité d'une ampleur exceptionnelle salué par Jean Jaurès à la une de La Dépêche de Toulouse aura même un écho national.
« De toutes parts, on se rue à la conquête de la formule du bonheur, alors que les questions sociales n'ont jamais été autant en vogue », écrit Alphonse Aymar. L'auteur aurait bien dévolu aux mineurs un rôle beaucoup plus méritoire que de se lancer dans l'aventure de la grève en déchaînant les passions.
« Une bande de misérables sans entrailles et sans foi »
Le gestionnaire du bureau de bienfaisance de la commune, M. de Lhermite, concevait également que les mineurs se résignent facilement au besoin du pain de chaque jour, malgré la souffrance ou la mort. C'est ainsi que depuis son château qui dominait les puits des mines, il admirait les prolétaires aux sentiments généreux : « Il y a encore du ressort dans ces populations, alors qu'elles sont poussées à la révolte par une bande de misérables sans entrailles et sans foi ».
L'essor du syndicat
À l'opposé, le journal Le Progrès du Cantal imaginait quel aurait été l'étonnement des législateurs de 1789 qui avaient rédigé la déclaration des Droits de l'Homme, si on leur avait dit que, cent ans après sous une République, les Droits de l'Homme seraient à ce point bafoués.
À la fin de l'année 1894 Michel Rondet, secrétaire général de la Fédération des mineurs de France, vient animer une conférence sur la place du marché de Champagnac en présence de 400 mineurs. Plus de la moitié d'entre eux s'inscrivent à l'organisation syndicale. Les élections prochaines des membres de la caisse de secours et de retraite vont constituer un premier test. La liste syndicale obtient une écrasante majorité.
« Le prolétariat du Cantal a l’œil sur nous »
Le syndicat prend vite de l'importance. Les rares partisans du patronat sont furieux. Un groupe d'ouvriers dénonce leur attitude dans la presse locale. Ils traitent de « bande noire » tous ceux qui en font partie.
« Comme s'il y avait une quelconque honte à être noir quand on sort de la mine !, rétorquent les mineurs. N'est-ce pas notre noblesse à nous mineurs, de travailler pour extraire du sol le précieux produit qui devrait nous procurer l'aisance ? S'ils espèrent par là arrêter l'essor du syndicat, ils se trompent, car nous avons décidé d'aller jusqu'au bout ». La décision d'un grand mouvement mûrissait dans les têtes…
Peu avant le 1er mai, au nom de la Chambre syndicale, Cinier lance un appel dans le journal de la Fédération nationale des mineurs pour que le travail soit interrompu aux mines de Champagnac le jour de la Fête internationale du prolétariat. Une première dans le département depuis le premier 1er mai, en 1890. Ce jour-là, L'Avenir du Cantal s'était insurgé contre la revendication des trois-huit, persuadé que « les ouvriers ruraux, honnêtes et intelligents, se moquaient des utopistes ». Les ouvriers cantaliens, dispersés et inorganisés, ne manifestèrent pas. Et le rédacteur de L'Avenir du Cantal est persuadé que cette journée ne laissera aucune trace dans l'histoire.
Circulaire confidentielle
Le 1er mai 1895 annonce une mobilisation exceptionnelle sous l'impulsion du délégué mineur. Le commissaire spécial d'Aurillac relate l'appel paru dans le Rappel social sous le pseudonyme Vindex, que la chambre syndicale fait placarder. Le travail est interrompu le 1 er mai à Champagnac. Une grande réunion est organisée au local habituel, scierie Bonnard et un discours prononcé à propos de la Fête des travailleurs, pour réclamer la journée de 8 heures et la paix universelle. Un cortège se forme pour se rendre au village où une manifestation parcourt les rues.
« Les manifestations devront être dispersées ou réprimées »
« Les travailleurs célébreront dignement la fête internationale du prolétariat », conclut le délégué mineur dans le journal. L'appel de la Chambre syndicale pour que les mineurs s'unissent aux prolétaires du monde entier se veut exemplaire : « Que personne ne manque au rendez-vous en faveur de l'émancipation ouvrière. Le prolétariat du Cantal à l''il sur nous, songeons que nous sommes l'avant-garde du parti socialiste et que rang oblige… »
Le sous-préfet de Mauriac s'adresse au préfet du Cantal, précisant que les ouvriers envisagent de travailler le dimanche suivant à titre de compensation. Une circulaire confidentielle du 24 avril du ministère de l'Intérieur invite le préfet à ne tolérer sous aucun prétexte les manifestations du 1 er mai. « Elles seront rigoureusement interdites, qu'il s'agisse de rassemblements dans la rue ou de marches professionnelles, et devront être dispersées ou réprimées ».
Ce jour-là, à 4 heures du matin, un ruban rouge orné de deux mains entrelacées à la boutonnière, faisant fi de l'interdiction de manifester, les mineurs se réunissent dans les prés et les chemins donnant accès aux galeries avant de former le cortège. Si le lendemain, ils n'ont pas eu à « recourir au drapeau de la grève », et bien que la direction de la mine n'ait pas mis ses menaces à exécution, chacun savait qu'un mouvement important allait se produire.
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- Finition : AVANTIME :
- Année : 2002
Re: Cartes postales
Bigre, il ne devait pas faire bon à la terrasse des cafés au cul des autocars !
Fêtons tous ensemble les 40 ans de l'espace ---> à suivre ici
- camion rouge
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- Finition : Base
- Année : 1995
- : : :
- 2ème modèle : [Grand Espace III 2.2 DT]
- finition : RXE
- Année : 1998
- : : :
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- Finition : TurboDX
- Année : 1989
- Localisation : ancienne septimanie mais origine septentrionale ! en clair, herault mais chti pur jus !
Re: Cartes postales
Salut
Il faut esperer que les echappements etaient lateraux ( avec le moteur a l'avant, ça fait une sacrée longueur pour longer les cars !)
Espace 3 Dt gris pluton 1998 237347km (multiplexé : tant pis!)
espace 2 td rouge Apache 1991 398461km Parti a la casse le 05/04/2016.......
espace 2 td blanc Arctique1995 431600km 476000km...481000 km...490000 km.. 500000km !510000km !521000km !537000km 545000... et c'est pas fini !
Espace 2 dtv gris Mercure 1996 limited en cours de remise en route !
espace 2 td vert 1995 space mountain 330000km kidnappé par mon ex ...
Espace 1 ph2 td gris titane de 88 416000 au compteur 300mkm de moins pour le moteur !
Espace 1 ph2 td bleu de 89 364mkm certifiés Ex Philou33 depuis le 18 mars 2017 .apres un changement de turbo, c'est reparti !!
opel kadett E cabriolet de 1991;un pur regal !
750 four de 1978 43000km d'origine !
GPZ 900R de 89 49000km ex Nikita ( en cours de revision/refection pour voyager )
Vespino GL (cyclo) de 77/78 acheté neuf par mon grand pere et recuperé cet été apres 15/20 ans de remisage
espace 2 td rouge Apache 1991 398461km Parti a la casse le 05/04/2016.......
espace 2 td blanc Arctique1995 431600km 476000km...481000 km...490000 km.. 500000km !510000km !521000km !537000km 545000... et c'est pas fini !
Espace 2 dtv gris Mercure 1996 limited en cours de remise en route !
espace 2 td vert 1995 space mountain 330000km kidnappé par mon ex ...
Espace 1 ph2 td gris titane de 88 416000 au compteur 300mkm de moins pour le moteur !
Espace 1 ph2 td bleu de 89 364mkm certifiés Ex Philou33 depuis le 18 mars 2017 .apres un changement de turbo, c'est reparti !!
opel kadett E cabriolet de 1991;un pur regal !
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GPZ 900R de 89 49000km ex Nikita ( en cours de revision/refection pour voyager )
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- Philou 33
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Re: Cartes postales
Bonjour à tous !
Coltines (15)
Aujourd'hui
Le Plomb du Cantal
La première référence littéraire à cette montagne apparaît sous la graphie Pont de Cantal dans un poème provençal du XIIIe siècle composé par Guilhem Anelier. Il faudrait cependant simplement y voir une faute de copiste pour Pom, le nom en ancien français de « pommeau », qui s'appliquerait alors judicieusement à la forme arrondie du sommet. Localement, on l'appelle d'ailleurs « le poing », en raison de ce sommet arrondi.
C'est d'ailleurs cette forme pom qui apparaît en 1268 dans la première mention administrative connue du nom de ce sommet : « ... in montanis de Bana et de Monte Jovio, usque ad Pom de Cantal » (traduction : « dans les montagnes de Bane et de Monjou, jusqu'au Plomb du Cantal »).
L'origine du mot cantal / chantal, courant en Auvergne, est plus incertaine. Selon Albert Dauzat, le suffixe prélatin allu de l'ancienne forme *Cantallu, indique une origine prélatine dont le radical pourrait être le mot gaulois Cant = brillant, évoquant l'apparence de l'ensemble des monts Cantal.
La montagne se nomme Torta del Chantal ou Pom del Chantal en occitan auvergnat
Le Plomb du Cantal depuis le col du Prat de Bouc
Philou
Coltines (15)
Aujourd'hui
Le Plomb du Cantal
La première référence littéraire à cette montagne apparaît sous la graphie Pont de Cantal dans un poème provençal du XIIIe siècle composé par Guilhem Anelier. Il faudrait cependant simplement y voir une faute de copiste pour Pom, le nom en ancien français de « pommeau », qui s'appliquerait alors judicieusement à la forme arrondie du sommet. Localement, on l'appelle d'ailleurs « le poing », en raison de ce sommet arrondi.
C'est d'ailleurs cette forme pom qui apparaît en 1268 dans la première mention administrative connue du nom de ce sommet : « ... in montanis de Bana et de Monte Jovio, usque ad Pom de Cantal » (traduction : « dans les montagnes de Bane et de Monjou, jusqu'au Plomb du Cantal »).
L'origine du mot cantal / chantal, courant en Auvergne, est plus incertaine. Selon Albert Dauzat, le suffixe prélatin allu de l'ancienne forme *Cantallu, indique une origine prélatine dont le radical pourrait être le mot gaulois Cant = brillant, évoquant l'apparence de l'ensemble des monts Cantal.
La montagne se nomme Torta del Chantal ou Pom del Chantal en occitan auvergnat
Le Plomb du Cantal depuis le col du Prat de Bouc
Philou
- Philou 33
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Re: Cartes postales
Abbaye de Feniers à Condat ( Carte des Monuments Historiques français )
Historique :
Abbaye cistercienne fondée en 1173, désaffectée à la Révolution, et ruinée par deux incendies en 1857 et 1872. Presque toutes les pierres de paille servirent à construire le village voisin. A cette époque, l'abbaye se composait d'une église en croix latine avec une nef, des bas-côtés, deux chapelles dans les transepts. Quatre colonnes à chapiteaux supportaient les voûtes romanes du 12e siècle. Les bâtiments de l'abbaye, de forme rectangulaire, comprenaient une façade et deux ailes parallèles encadrant une cour carrée dont l'église constituait le quatrième côté. Deux tourelles carrées flanquaient la façade. Le cloître au niveau de la cour était formé d'arcades en plein cintre supportées par deux colonnettes accouplées. La galerie du midi affectait le style roman ; les arcades de côté le style gothique de la fin du 13e siècle.
Eléments protégés :
Ruines de l'abbaye de Feniers : inscription par arrêté du 16 septembre 1947
Périodes de construction :
12e siècle
Propriété de la commune
Philou
Historique :
Abbaye cistercienne fondée en 1173, désaffectée à la Révolution, et ruinée par deux incendies en 1857 et 1872. Presque toutes les pierres de paille servirent à construire le village voisin. A cette époque, l'abbaye se composait d'une église en croix latine avec une nef, des bas-côtés, deux chapelles dans les transepts. Quatre colonnes à chapiteaux supportaient les voûtes romanes du 12e siècle. Les bâtiments de l'abbaye, de forme rectangulaire, comprenaient une façade et deux ailes parallèles encadrant une cour carrée dont l'église constituait le quatrième côté. Deux tourelles carrées flanquaient la façade. Le cloître au niveau de la cour était formé d'arcades en plein cintre supportées par deux colonnettes accouplées. La galerie du midi affectait le style roman ; les arcades de côté le style gothique de la fin du 13e siècle.
Eléments protégés :
Ruines de l'abbaye de Feniers : inscription par arrêté du 16 septembre 1947
Périodes de construction :
12e siècle
Propriété de la commune
Philou
- Philou 33
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Re: Cartes postales
Glénat ( mairie de glénard )
Glénat est un lieu très ancien, mentionné dans la charte de Clovis. Il y est dit : "A Glénat, sont deux métairies occupées par les serfs Imbert et Dodon, qui font des charrois, donnant une mesur de blè et deux sous".
L'église est ancienne, mais a été mal restaurée. Le clocher date de 1624.
Glénat était le siège d'une justice seigneurale su ressort au bailliage d'Aurillac et en appel de la prévôte de Maurs.
Il y avait à Glénat une communauté de prêtres richement dotée, qui fit hommage en 1540 au roi.
Il y a un château qui était classé, en 1650, au nombre de ceux qui étaient considérés comme important à la défense du pays. Il appartenait alors à plusieurs seigneurs qui coopéraient en commun à son entretien.
A son origine, il consistait en une grosse tour entourée de constructions crénelées et ayant des machicoulis. C'était une forteresse ceinturée en outre de fossés. Il est alors appelé le château supérieur.
Durand de Montal, seigneur de la Roquebrou, en fit hommage en 1251 au comte de Rodez.
En 1562, M. de Brezons, gouverneur d'Aurillac y plaça une garnison de soldats.
En 1502, Philippe de la Grillère en était le seigneur propriètaire. Cette maison le possédait encore en 1632. Il passa ensuite aux de Beauclair, seigneur de Messac. C'est cette famille qui fait reconstruire à la moderne, le château actuel, l'ancien tombant en ruine. Il était aussi appelé le château de la Grillère, nom qu'il tenait du fait de ses possesseurs.
Le bourg de Glénat, au XVème siècle, était fortifié et pourvu d'une muraille de défense qui se rattachait au château.
Au XVIIème siècle , ce lieu fut un foyer du prostestantisme.
Le bourg de Glénat a un groupe scolaire édifié en 1880, qui constitue un bel enclos sis à la jonction de deux routes prés la place du lieu.
Glénat est un lieu très ancien, mentionné dans la charte de Clovis. Il y est dit : "A Glénat, sont deux métairies occupées par les serfs Imbert et Dodon, qui font des charrois, donnant une mesur de blè et deux sous".
L'église est ancienne, mais a été mal restaurée. Le clocher date de 1624.
Glénat était le siège d'une justice seigneurale su ressort au bailliage d'Aurillac et en appel de la prévôte de Maurs.
Il y avait à Glénat une communauté de prêtres richement dotée, qui fit hommage en 1540 au roi.
Il y a un château qui était classé, en 1650, au nombre de ceux qui étaient considérés comme important à la défense du pays. Il appartenait alors à plusieurs seigneurs qui coopéraient en commun à son entretien.
A son origine, il consistait en une grosse tour entourée de constructions crénelées et ayant des machicoulis. C'était une forteresse ceinturée en outre de fossés. Il est alors appelé le château supérieur.
Durand de Montal, seigneur de la Roquebrou, en fit hommage en 1251 au comte de Rodez.
En 1562, M. de Brezons, gouverneur d'Aurillac y plaça une garnison de soldats.
En 1502, Philippe de la Grillère en était le seigneur propriètaire. Cette maison le possédait encore en 1632. Il passa ensuite aux de Beauclair, seigneur de Messac. C'est cette famille qui fait reconstruire à la moderne, le château actuel, l'ancien tombant en ruine. Il était aussi appelé le château de la Grillère, nom qu'il tenait du fait de ses possesseurs.
Le bourg de Glénat, au XVème siècle, était fortifié et pourvu d'une muraille de défense qui se rattachait au château.
Au XVIIème siècle , ce lieu fut un foyer du prostestantisme.
Le bourg de Glénat a un groupe scolaire édifié en 1880, qui constitue un bel enclos sis à la jonction de deux routes prés la place du lieu.
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- Finition : The Race
- Année : 2002
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- finition : Grand Ecran
- Année : 1992
- : : :
- Localisation : Lillebonne, Haute Normandie
Re: Cartes postales
l'autobus, avec ses roues à bandages ne devait pas être propice aux petits sommes entre deux arrêts... on devait s'y faire patater ( argot aéro ; secouer très grave ) que c'en était merveille... par contre, les crevaisons... Jamais ! piètre consolation !
le confort, c'est le progrès !
le confort, c'est le progrès !
Espace 3 phase 2 2.2 DCi 130 "The Race" / 220000 km
en remplacement d'un Espace 2 TD "Grand Ecran"7 430000 km
BMW R75/6 carénage MBv plus de 500000 km, je les ai tous faits !
et des tas de km en CX Tissier Bagagère Hollander France, en Simca 1000, Ford Fiesta et Escort
en Volvo 740 aussi ( mais je ne la regrette pas ! )
en remplacement d'un Espace 2 TD "Grand Ecran"7 430000 km
BMW R75/6 carénage MBv plus de 500000 km, je les ai tous faits !
et des tas de km en CX Tissier Bagagère Hollander France, en Simca 1000, Ford Fiesta et Escort
en Volvo 740 aussi ( mais je ne la regrette pas ! )
- Philou 33
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Re: Cartes postales
Pour la petite histoire de Massiac
L’épopée de l’antimoine , Description :
L'antimoine est l'élément chimique de numéro atomique 51, de symbole Sb. C'est un membre du groupe des pnictogènes. De propriétés intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux, l'antimoine est, avec l'arsenic, un métalloïde du cinquième groupe principal du tableau périodique. Wikipédia
La France fut le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910, grâce à l’extraction dans la région de Massiac, très ancienne, et dans celle de Laval, en Mayenne. En 1640, la mine de Dahu était déjà exploitée. Entre 1780 et 1810, les géologues régionaux identifièrent les principaux filons et en 1850, l'intérêt pour l'antimoine se développa avec l’essor de l’industrie mécanique. En 1870, la fièvre de l'antimoine commença réellement, et de grands maîtres mineurs comme les Brugeiroux ou les Chassagne développèrent les mines locales. Emmanuel Chatillon créa une fonderie au Babory-de-Blesle et pour l’alimenter il prit la propriété des mines de La Bessade, de Lubilhac, de Conche et d’Ouche à Massiac. Il inventa le procédé de traitement de l’antimoine par grillage volatilisant. Au XXe siècle apparurent les grandes compagnies minières comme la société italienne « Miniere Fonderie d’Antimonio ». Celle-ci devint en 1921 la « Société Française des Mines et Fonderies d’Antimoine » et avait son usine à Massiac. Avec la « Société Brioude-Auvergne » installée à Brioude, elles permirent à la France d'être le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910. L’époque fastueuse dura une soixantaine d’années. La crise des années 1930 mit un coup d’arrêt à l’exploitation, la mine d'Ouche ferma en 1932. En 1945, la « Compagnie des Mines de Dèze » y installa une laverie qui concentrait le minerai, cela lui permit de maintenir l’exploitation jusqu’en 1953. Après, la mine reprit de façon épisodique en 1954, 57, 61 et pour finir en 1971 avec Lagardère. En tout, ce gisement aura produit 9 000 tonnes d’antimoine.
L’épopée de l’antimoine , Description :
L'antimoine est l'élément chimique de numéro atomique 51, de symbole Sb. C'est un membre du groupe des pnictogènes. De propriétés intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux, l'antimoine est, avec l'arsenic, un métalloïde du cinquième groupe principal du tableau périodique. Wikipédia
La France fut le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910, grâce à l’extraction dans la région de Massiac, très ancienne, et dans celle de Laval, en Mayenne. En 1640, la mine de Dahu était déjà exploitée. Entre 1780 et 1810, les géologues régionaux identifièrent les principaux filons et en 1850, l'intérêt pour l'antimoine se développa avec l’essor de l’industrie mécanique. En 1870, la fièvre de l'antimoine commença réellement, et de grands maîtres mineurs comme les Brugeiroux ou les Chassagne développèrent les mines locales. Emmanuel Chatillon créa une fonderie au Babory-de-Blesle et pour l’alimenter il prit la propriété des mines de La Bessade, de Lubilhac, de Conche et d’Ouche à Massiac. Il inventa le procédé de traitement de l’antimoine par grillage volatilisant. Au XXe siècle apparurent les grandes compagnies minières comme la société italienne « Miniere Fonderie d’Antimonio ». Celle-ci devint en 1921 la « Société Française des Mines et Fonderies d’Antimoine » et avait son usine à Massiac. Avec la « Société Brioude-Auvergne » installée à Brioude, elles permirent à la France d'être le premier producteur mondial d’antimoine entre 1890 et 1910. L’époque fastueuse dura une soixantaine d’années. La crise des années 1930 mit un coup d’arrêt à l’exploitation, la mine d'Ouche ferma en 1932. En 1945, la « Compagnie des Mines de Dèze » y installa une laverie qui concentrait le minerai, cela lui permit de maintenir l’exploitation jusqu’en 1953. Après, la mine reprit de façon épisodique en 1954, 57, 61 et pour finir en 1971 avec Lagardère. En tout, ce gisement aura produit 9 000 tonnes d’antimoine.
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Re: Cartes postales
Antimoine...poudre arret curé ....plus dangereux que le Colt 45, mais moins rapide...!
Espace 3 phase 2 2.2 DCi 130 "The Race" / 220000 km
en remplacement d'un Espace 2 TD "Grand Ecran"7 430000 km
BMW R75/6 carénage MBv plus de 500000 km, je les ai tous faits !
et des tas de km en CX Tissier Bagagère Hollander France, en Simca 1000, Ford Fiesta et Escort
en Volvo 740 aussi ( mais je ne la regrette pas ! )
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BMW R75/6 carénage MBv plus de 500000 km, je les ai tous faits !
et des tas de km en CX Tissier Bagagère Hollander France, en Simca 1000, Ford Fiesta et Escort
en Volvo 740 aussi ( mais je ne la regrette pas ! )