Amortisseurs.
Posté : 26 déc. 2025, 19:11
Salut à toutes et tous,
Avant le CT, ayant une dissymétrie limite (29% au CT précédent) sur le train avant et ayant récupéré en casse un jeu sur une épave affichant 160000 Km qui semblaient en bien meilleur état que les miens, 370000Km soufflets en lambeaux et très rouillés
Donc les amortisseurs AV, parce que j'ai un ami qui veut bien m'aider.
Nous avons démonté en casse il y a quelques mois, années (je ne sais plus) un jeu d'amortisseurs AV sur un Espace 2 qui avaient l'air en assez bon état, ressorts à peine rouillés et soufflets non détériorés. On a quand même mis deux après midi entières pour les démonter. L'Espace n'avait plus de roues, et difficile de placer un cric sous la caisse. Et on a galéré sur les écrous et silentbloc du pied. Pour l'écrou de blocage du pied d'amortisseur, on ne les a eus qu'au burin...
IMPORTANT, sur l'espace 2, il y a eu trois montages d'amortisseurs avant.
1/ Le même que sur Espace 1, ne pas y toucher si vous n'avez pas l'outil RENAULT pour compression du ressort et l'expérience.
2/ Montage avec 3 vis de fixation sur le châssis, c'est démontable sans compresseur.
3/ Montage avec 4 vis de fixation sur le châssis, c'est démontable sans compresseur. C’était mon modèle Août 93, année modèle 94. C'est le modèle le plus courant. J'avais vérifié et en casse avant de me lancer.
Comme cela fait plusieurs CT que les soufflets en lambeaux d' amortisseurs sont signalés, Avec ripage excessif et dissymétrie de suspension, on commence par là.
Entre temps, et compte tenu de l' expérience du démontage, j'ai investi dans une clé à chocs sur batterie, et une clé à œil ouverte de 24mm pour le fameux écrou de pied. La clé à chocs, c'est un vrai plaisir, pour les roues et les écrous, c'est formidable. La clé à œil, c'est pas mal, mais le burin reste indispensable.
Démontage:
Mise sur chandelles, la deuxième c'est par sécurité. Démontage de la roue, quelques secondes avec la clé à chocs.
Cric rouleur sous le triangle bas pour mettre le haut à l'horizontale et faciliter l'accès à l'écrou.
Déblocage de l'écrou de pied... et là, ça veut pas, même à la clé à œil, ça ripe, il faudrait un cale entre la clé et le pied de l'amortisseur... Donc burin ! Et ça finit par venir. Il suffit de débloquer. On rebaisse le cric, on sort le boulon axe du silentbloc et biellette, l'écrou à la clé, 2 secondes, mais pour la vis c'est un peu plus, une petite masse pour la sortir et une barre à mine pour baisser la suspension et faciliter la sortie.
Cela fait, on remonte le cric pour amener le triangle haut en butée du pied de l'amortisseur et permettre par dessous de dévisser le silentbloc.
On rebaisse le cric rouleur, Il suffit d'enlever les quatre vis qui maintiennent la tête de l'amortisseur sur le châssis, c'est accessible à gauche (côté passager) avec une clé de 13mm (j'aurais dû acheter une clé à œil à cliquet). Pour le côté conducteur, c'est moins accessible, on y est arrivé en enlevant le cric et la manivelle, la batterie débranchée en démontant l'écrou de commande du moteur d'essuie-glace pour déplacer la tringlerie avec balais à la verticale, enfin il a fallut déplacer la gaine électrique qui empêche de voir les vis. Pour ce faire, avec une petite pince j'ai pu débloquer le collier de serrage sans l'endommager et placer la gaine plus bas. L'accès aux vis n'est pas très aisé, mais faisable. Et nous l'avons fait. Pour le remontage on replace l'amortisseur dans les trous du châssis, il faut les trouver et dès que les vis apparaissent il faut les mettre sinon il retombe (l'amortisseur) et on recommence. Etc... Pour simplifier, avant de démonter, on a repéré la position "Avant" avec un peu de ruban adhésif et une marque au stylo bille.
Comme cela, en comparant les deux, on positionne le nouveau dans le bon sens. Les fixations n'étant pas symétriques, il n'y a qu'une position possible. Mais c'est plus facile si on présente bien la pièce. Au démontage, on a vu qu'il reste environ 10mm de filetage, écrou débloqué. Donc un qui maintient l'amortisseur et l'autre qui visse.
La RTA ainsi que le Haynes ne sont pas super précis sur la désignation des couples de serrages.
Finalement les vis de tête d'amortisseur sont à 2.5 m.daN pas très accessibles à la clé dynamométrique, on a pu en vérifier une à 2.5, on a donc considéré que les autres serrées avec une clé à œil de 13 de manière similaire étaient aussi à 2.5 .
On a laissé les écrous de 24mm de blocage de pied d'amortisseur (16mmx150), un peu "burinés", on aurait dû penser à les changer par des neufs, mais pas le temps. Il ont été bloqués à la clé de 24mm à œil, en empêchant la clé de 24mm de riper en la bloquant avec une clé de 21mm à fourche. Je n'ai pas de clé dynamométrique à fourche donc c'est bloqué au pif on dira que c'est à 4 m.daN comme préconisé.
Le boulon de pied d'amortisseur et biellette est à 8 m.daN, facile.
Les fixations de roue (tôle) à 9 m.daN re-facile.
Bilan, 3 heures le matin pour le droit et 3 heures l'après-midi pour le gauche à deux. Bon nous sommes des amateurs et on travaille dehors dans la cour. En plus on a passé un peu de temps pour brosser et passer du "Stop Oxyde" pour limiter le retour de la rouille sur les "nouveaux amortisseurs".
Quelques kilomètres plus loin tout semble normal.
La suite, changement de pneus avant et géométrie, puis on verra ce que dit le CT.
Cordialement.
Astronaute.
Avant le CT, ayant une dissymétrie limite (29% au CT précédent) sur le train avant et ayant récupéré en casse un jeu sur une épave affichant 160000 Km qui semblaient en bien meilleur état que les miens, 370000Km soufflets en lambeaux et très rouillés
Donc les amortisseurs AV, parce que j'ai un ami qui veut bien m'aider.
Nous avons démonté en casse il y a quelques mois, années (je ne sais plus) un jeu d'amortisseurs AV sur un Espace 2 qui avaient l'air en assez bon état, ressorts à peine rouillés et soufflets non détériorés. On a quand même mis deux après midi entières pour les démonter. L'Espace n'avait plus de roues, et difficile de placer un cric sous la caisse. Et on a galéré sur les écrous et silentbloc du pied. Pour l'écrou de blocage du pied d'amortisseur, on ne les a eus qu'au burin...
IMPORTANT, sur l'espace 2, il y a eu trois montages d'amortisseurs avant.
1/ Le même que sur Espace 1, ne pas y toucher si vous n'avez pas l'outil RENAULT pour compression du ressort et l'expérience.
2/ Montage avec 3 vis de fixation sur le châssis, c'est démontable sans compresseur.
3/ Montage avec 4 vis de fixation sur le châssis, c'est démontable sans compresseur. C’était mon modèle Août 93, année modèle 94. C'est le modèle le plus courant. J'avais vérifié et en casse avant de me lancer.
Comme cela fait plusieurs CT que les soufflets en lambeaux d' amortisseurs sont signalés, Avec ripage excessif et dissymétrie de suspension, on commence par là.
Entre temps, et compte tenu de l' expérience du démontage, j'ai investi dans une clé à chocs sur batterie, et une clé à œil ouverte de 24mm pour le fameux écrou de pied. La clé à chocs, c'est un vrai plaisir, pour les roues et les écrous, c'est formidable. La clé à œil, c'est pas mal, mais le burin reste indispensable.
Démontage:
Mise sur chandelles, la deuxième c'est par sécurité. Démontage de la roue, quelques secondes avec la clé à chocs.
Cric rouleur sous le triangle bas pour mettre le haut à l'horizontale et faciliter l'accès à l'écrou.
Déblocage de l'écrou de pied... et là, ça veut pas, même à la clé à œil, ça ripe, il faudrait un cale entre la clé et le pied de l'amortisseur... Donc burin ! Et ça finit par venir. Il suffit de débloquer. On rebaisse le cric, on sort le boulon axe du silentbloc et biellette, l'écrou à la clé, 2 secondes, mais pour la vis c'est un peu plus, une petite masse pour la sortir et une barre à mine pour baisser la suspension et faciliter la sortie.
Cela fait, on remonte le cric pour amener le triangle haut en butée du pied de l'amortisseur et permettre par dessous de dévisser le silentbloc.
On rebaisse le cric rouleur, Il suffit d'enlever les quatre vis qui maintiennent la tête de l'amortisseur sur le châssis, c'est accessible à gauche (côté passager) avec une clé de 13mm (j'aurais dû acheter une clé à œil à cliquet). Pour le côté conducteur, c'est moins accessible, on y est arrivé en enlevant le cric et la manivelle, la batterie débranchée en démontant l'écrou de commande du moteur d'essuie-glace pour déplacer la tringlerie avec balais à la verticale, enfin il a fallut déplacer la gaine électrique qui empêche de voir les vis. Pour ce faire, avec une petite pince j'ai pu débloquer le collier de serrage sans l'endommager et placer la gaine plus bas. L'accès aux vis n'est pas très aisé, mais faisable. Et nous l'avons fait. Pour le remontage on replace l'amortisseur dans les trous du châssis, il faut les trouver et dès que les vis apparaissent il faut les mettre sinon il retombe (l'amortisseur) et on recommence. Etc... Pour simplifier, avant de démonter, on a repéré la position "Avant" avec un peu de ruban adhésif et une marque au stylo bille.
Comme cela, en comparant les deux, on positionne le nouveau dans le bon sens. Les fixations n'étant pas symétriques, il n'y a qu'une position possible. Mais c'est plus facile si on présente bien la pièce. Au démontage, on a vu qu'il reste environ 10mm de filetage, écrou débloqué. Donc un qui maintient l'amortisseur et l'autre qui visse.
La RTA ainsi que le Haynes ne sont pas super précis sur la désignation des couples de serrages.
Finalement les vis de tête d'amortisseur sont à 2.5 m.daN pas très accessibles à la clé dynamométrique, on a pu en vérifier une à 2.5, on a donc considéré que les autres serrées avec une clé à œil de 13 de manière similaire étaient aussi à 2.5 .
On a laissé les écrous de 24mm de blocage de pied d'amortisseur (16mmx150), un peu "burinés", on aurait dû penser à les changer par des neufs, mais pas le temps. Il ont été bloqués à la clé de 24mm à œil, en empêchant la clé de 24mm de riper en la bloquant avec une clé de 21mm à fourche. Je n'ai pas de clé dynamométrique à fourche donc c'est bloqué au pif on dira que c'est à 4 m.daN comme préconisé.
Le boulon de pied d'amortisseur et biellette est à 8 m.daN, facile.
Les fixations de roue (tôle) à 9 m.daN re-facile.
Bilan, 3 heures le matin pour le droit et 3 heures l'après-midi pour le gauche à deux. Bon nous sommes des amateurs et on travaille dehors dans la cour. En plus on a passé un peu de temps pour brosser et passer du "Stop Oxyde" pour limiter le retour de la rouille sur les "nouveaux amortisseurs".
Quelques kilomètres plus loin tout semble normal.
La suite, changement de pneus avant et géométrie, puis on verra ce que dit le CT.
Cordialement.
Astronaute.