Histoire de Verdun sur Garonne ( wikipédia )
La région de Verdun était déjà peuplée au Paléolithique : des sites furent découverts à l'ouest de la commune, sur des terrasses supérieures, au bord des ruisseaux de Nadesse, Dère, Pontarras et Segonde. Au nord et au sud, des sites surplombant la Garonne de 20 mètres, occupés du néolithique à l'époque gallo-romaine, permettaient par leur situation le contrôle du trafic fluvial. Plusieurs racloirs datant de l'âge du bronze furent découverts sur le territoire de la commune.
Deux fouilles furent entreprises en 1996 sur la place de l'église par monsieur Pons du service régional de l'archéologie, les tessons de poterie en colombins furent datées de l'âge du bronze, de l'âge du fer, de l'époque médiévale et d'époques plus proches de nous.
Plusieurs peuples se succédèrent et se cumulèrent à Verdun :
à l'âge du fer, les Tolosates ;
au IIIe siècle av. J.-C., le peuple celte des Volques Tectosages ;
en -51, invasion de la Gaule par Jules César, Verdun sous Jules César se situe en Novempopulanie ;
invasions germaniques ;
au Ve siècle, invasion des Vandales et des Wisigoths qui ravagent la région et s'installent le long de la Garonne ;
au VIe siècle, invasion des Vascons, c'est à cette époque que la Novempopulanie devint la Vasconie.
Pastoureaux lors du massacre de 500 juifs de la ville en 1320.
En 1279, Eustache de Beaumarchais, sénéchal de Toulouse, fonde la bastide de Verdun pour le compte du roi de France.
En 1320, 500 juifs sont massacrés dans la ville lors de la Croisade des pastoureaux.
La judicature de Verdun, créée sous Saint-Louis était limitrophe des possessions anglaises avant comme après le traité de Brétigny. Durant la guerre de Cent Ans le village eut à souffrir des incursions anglaises qui y semèrent la ruine et la désolation.
Verdun avait obtenu, en 1342, la faveur de relever son enceinte détruite en vertu d'un article du traité de Paris.
Verdun était le siège de la Jugerie de Verdun qui fut, en 1469, réunie à la Jugerie de Rivière dont le siège était à Montréjeau (Haute-Garonne), au pied des Pyrénées pour devenir la Jugerie de Rivière-Verdun. Terre d'Élections pour les États Généraux, la Jugerie, formée de nombreuses enclaves entre la Gascogne et le Languedoc, s'étirait de la frontière espagnole jusqu'au sud de Montauban.
Comme toutes les provinces de la France de l'Ancien Régime, la Jugerie de Rivière-Verdun disparaît en 1790 à la création des départements.
Toponymie
Le nom Verdun est d'origine celtique : Verodunum est issu de *dunon, forteresse et *ver(o), augmentatif ou superlatif ; l'ensemble peut s'interpréter comme « très puissante forteresse ». De nombreux noms témoignent de l'installation d'une population celte dans la zone garonnaise, aux limites d'une l'Aquitania proto-basque, future Novempopulanie.
On retrouve aussi des noms liés à la présence de voies romaines dont l'une reliait Montauriol à Auch comme Peyremil pour une borne milliaire.
