
@Sigma tu dois reconnaître aussi!
J'en avais déjà vu en parcourant un peu ce sujet mais je ne les avais pas toutes vues!
Les Cours souffrent aujourd'hui des feux et des usagers irrespectueux. Même lorsque Piolle n'interdit pas l'accès, à éviter à tout prix!
Le complexe des JO a mal vieilli, tout en bois façon cagette, mais propose un espace pour les promeneurs. C'est un lieu qui est uniquement agréable les petits matins d'été avant 7:30.
Le CHU est en effet atroce et empiré par les deux hélicos qui font des allés et venues à longueur de journée et à longueur d'année: randonneurs et cyclistes (VTT) en été, skieurs en hiver.
Il est clair que le style vestimentaire a évolué. Quechua avec un peu de chance, sinon c'est visage couvert par une casquette et un "sweat", de pair avec le froc aux genoux. Pour l'anecdote: pour une fois que j'arrivais avec le train, la famille nous a récupéré en auto à la (nouvelle) gare vers trois heures de l'aprem. Nous avons eu à proximité la belle surprise de voir un monsieur (j'hésite à employer le mot, étant donné que je l'associe à une personne se respectant un minimum), tourné vers la chaussée, torse nu à l'exception d'un beau soutien gorge rouge, en train de tenir d'une main une bière, de l'autre le tuyau d'incendie, et en train de se soulager dans le caniveau!

Je suis preneur des docs, si tu veux bien!

La place d'où partent les grands Cours est dénommée Place Hubert Dubedout, du nom d'un ancien maire.
Les ouvriers ont changé de tenue aussi, fini le pa'talon long, chemise et beret!
Le carrefour giratoire sur la place Hubert Dubedout a disparu je crois, au profit d'un carrefour géré par des feux, où les trams se croisent et les automobilistes se disputent la place car l'attente est loooongue.
Le pont près de téléphérique (les œufs aujourd'hui, alors que ce sont des sphères!) n'est pas le Pont de la Porte de France qui est plus loin en aval. Le carrefour giratoire avec les palmiers est plutôt côté Cours que côté Porte

Les bâtiments le long des quais ont un peu changé mais se reconnaissent encore, particulièrement le palais de justice.
J'ai l'impression que presque tous les arbres ont été coupés et les mignonnes vignes sur les coteaux ont, contraintes, cédé la place à des cubes en béton, sans la moindre forme arrondie ou sensuelle, en trois mots dénudés de caractère.
La photo avec le monsieur à qui j'envie la-moustache-beaucoup-mais-pas-trop-la-barbichette


La rue Saint-Laurent n'a en effet pas beaucoup changée mais moi je ne l'ai jamais connue aussi fréquentée!
France que deviens-tu? Mon général où êtes-vous? Oui oui, à Colombey, mais comment pouvez-vous reposez en paix lorsque tout ce pour quoi vous vous êtes battu s'effrite sous la pression des temps et de la société se détendant? Suis-je juste un rejeton de la nouvelle société, incapable de contempler ce changement sans émoi, cet affaissement sans léger dégout, pleurant pour ce qui a été perdu sans remplacement digne de ce nom, né au mauvais siècle mais dans le bon pays?
Merci encore, Philou, pour ces clichés qui me permettent de revivre ce temps que je n'ai pourtant jamais connu.

