Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ratumacos, Ρατό-μαγοϛ au IIe siècle, Ratomago au IVe siècle , Ratumagus au IVe siècle, Rotomagus / Rothomagi au IVe siècle, Rotomago en 400, Rodomo en 779, Rothomago en 853-854, Rothomago en 991, Rodom (רודם) dans des manuscrits hébraïques médiévaux, Rothomago / Rotomago en 1013, Rothome / Rotome en 1014, Roem vers 1160, Roüan encore sous l'Ancien Régime.
Étymologie
François de Beaurepaire note une alternance des formes en Rato- et en Roto-.
Xavier Delamarre considère implicitement Rato- dans ce cas, comme une variante de Roto-, tout en ajoutant à propos du Ratumacos inscrit sur les pièces de monnaie des Véliocasses : « Mais il s'agit peut-être d'un autre mot ». Le sens de *roto- est restitué d'après le vieil irlandais roth « course » et le gallois rhod « course, roue, objet rond » (cf. latin rota « roue », allemand Rad « roue »), issus de l'indo-européen *ret(h) « courir, aller en char », d'où la signification déduite en gaulois de « roue » ou « course de char ». L'interprétation du second élément est plus assurée : il est issu du gaulois magos « champ », puis « marché » cf. vieil irlandais mag « plaine, champ », vieux breton ma « lieu, endroit ». Le sens général de *Rotomagos serait donc celui de « marché de la roue » ou plutôt de « champ de courses » au regard de la passion qu'éprouvaient les Celtes pour les courses de chars.
Culture locale et patrimoine
Très nombreux !!
Rouen détient le label français officiel Villes et Pays d'art et d'histoire.
Stendhal l'a surnommée « l'Athènes du genre gothique ». De nombreux édifices religieux et civils ont été endommagés ou détruits par les bombardements et les incendies de la Seconde Guerre mondiale, mais la plupart des monuments les plus importants et les plus emblématiques de la cité ont été restaurés ou rebâtis.
Rouen est une étape du pèlerinage du mont Saint-Michel (Itinéraire culturel du Conseil de l'Europe) sur le chemin venant d'Amiens.
Cathédrale Notre-Dame. Elle est dotée d'une « tour-lanterne » sur la croisée du transept, n'ayant pas fonction de clocher, surmontée d’une flèche en fonte culminant à 151 mètres (la plus haute de France).
Abbatiale Saint-Ouen
L'abbatiale Saint-Ouen est de style gothique rayonnant et flamboyant
Gros-Horloge
Symbole de la puissance de Rouen, le Gros-Horloge est un monument emblématique de la ville. Le Gros-Horloge, horloge astronomique avec un mécanisme du XIVe siècle et un cadran du XVIe siècle. Voir C.P. Philou.
Hôtel de ville
En 1800, l'hôtel de ville s'installe dans les dortoirs de l'ancienne abbaye Saint-Ouen.
Donjon du château de Rouen, dit tour Jeanne-d'Arc
La tour Jeanne-d'Arc faisait partie du château de Rouen construit en 1204 par Philippe Auguste sur les ruines de l'amphithéâtre gallo-romain de Rotomagus. C'est dans ce château que Jeanne d'Arc a été emprisonnée et que se déroula son procès.
Maisons anciennes
La ville garde près de 2 000 maisons à colombages (contre environ 4 000 en 1939), dont un millier restaurées.
Hôtels particuliers
La ville possède un grand nombre d'hôtels particuliers du XIIe au XIXe siècle, témoignages de son importance et de sa prospérité.
